Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fermement condamné les nouvelles attaques israéliennes contre la bande de Gaza, les décrivant comme une « continuation du génocide et du nettoyage ethnique » dans le territoire assiégé.
Baghaï a fait ces remarques dans un communiqué ce mardi 18 mars, quelques heures après que les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont fait des centaines de morts parmi les Palestiniens, dont des femmes et des enfants.
Il a ajouté que les États-Unis portent l’entière responsabilité des massacres à Gaza, soulignant que les attaques israéliennes sont menées avec le « feu vert » de Washington.
Baghaï a également appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à mettre fin aux crimes de guerre du régime israélien à Gaza, qui « sont perpétrés avec le soutien total des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d’autres pays occidentaux ».
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également averti que l’inaction face aux violations flagrantes israéliennes des lois internationales aboutira à l’érosion du système juridique et de l’ensemble des normes fondées sur la Charte des Nations unies ; ce qui entraîne, selon le diplomate iranien, des conséquences catastrophiques pour la paix et la sécurité mondiales.
Baghaï a également souligné la responsabilité du monde musulman d’empêcher la poursuite des actes de génocide en Palestine occupée, exhortant l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à prendre des mesures décisives pour accélérer les poursuites contre les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI), à faire appliquer les décisions rendues par la Cour internationale de justice (CIJ) et à mettre fin à la livraison d’armes et aux soutiens financiers au régime occupant.
Plus de 400 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués ce mardi 18 mars après que le régime occupant a repris son génocide dans la bande de Gaza, mettant en péril le fragile accord de trêve de deux mois avec le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza, qui ont été les plus meurtrières depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans le territoire assiégé, ont suscité une vague de condamnations dans le monde entier.
Israël a lancé sa guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, mais le régime n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés malgré le meurtre de plus de 48 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Le régime de Tel-Aviv a accepté les conditions de longue date posées par le Hamas dans le cadre d’une trêve en trois phases à Gaza, qui est entrée en vigueur le 19 janvier.
Plus tard, cependant, le régime israélien a refusé de passer à la deuxième étape du cessez-le-feu, qui exigeait le retrait des troupes d’occupation de Gaza.
