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La tenue en France d’une réunion de terroristes anti-iraniens est un exemple de « soutien flagrant au terrorisme»

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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. (Archives)

Le ministère des Affaires étrangères condamne fermement l’accueil récent par la France d’une réunion de l’organisation terroriste anti-iranienne des Modjahedin-e-Khalq (OMK), qu’il qualifie d’« exemple du soutien clair de Paris au terrorisme ».

S’exprimant samedi, le porte-parole Esmaïl Baghaï a décrit ce fait comme étant une violation flagrante par l’État européen de ses engagements juridiques internationaux en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme.

Baghaï s’est penché sur le triste historique du groupe terroriste soutenu par les États-Unis et Israël en évoquant les attaques odieuses qu’il a commis contre des civils et des responsables iraniens et le meurtre d’environ 12 000 personnes depuis la victoire de la Révolution islamique iranienne de 1979, qui s’est soldée par la défaite cuisante et l’expulsion du groupuscule soutenu par les Occidentaux et les Israéliens.

Il a également fait référence à la collaboration de l’OMK avec le régime de l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein pendant la guerre de huit ans imposée par ce dernier à la République islamique dans les années 1980.

Le diplomate iranien a réitéré que le fait que la France continue d’offrir un refuge sûr à l’organisation terroriste constitue une violation des obligations juridiques internationales de Paris, notamment la résolution 1373 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée en 2001.

Les relations fraternelles entre le pays européen et l’OMK vont également à l’encontre des principes fondamentaux de relations amicales et de coopération entre les gouvernements, a-t-il affirmé.

Pour lui, « l’approche de compromis et sélective » de Paris concernant le terrorisme équivaut à un « acte criminel » qui entraîne des répercussions internationales pour l’État français, et constitue également une attitude « rejetée et méprisable » conforme aux critères moraux mondiaux.

Il a également estimé que « permettre à un groupe terroriste d’agir librement dans un pays constituait un « exemple flagrant de participation et d’incitation à la violence, à la haine et de l’intervention dans les affaires intérieures de l’Iran ».

Le diplomate a souligné la nécessité pour tous les gouvernements de remplir leurs engagements juridiques en la matière, de lutter contre le terrorisme en ne contribuant pas à sa propagation, en particulier sur le plan financier. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV