Plus d'un million de colons illégaux se sont précipités dans des abris après qu'un missile tiré depuis le Yémen a frappé la plus grande zone métropolitaine des territoires palestiniens occupés, selon les rapports.
Le projectile a atterri ce jeudi 19 décembre dans la zone métropolitaine de Gush Dan ou Tel-Aviv, la plus grande zone d'agglomération de la Palestine occupée et le centre du secteur financier et de haute technologie du régime israélien, ont rapporté les médias israéliens.
Les médias ont signalé de graves dommages infligés aux véhicules dans le quartier de Ramat Aviv, dans le nord-ouest de Tel-Aviv, à la suite de cet incident.
Les services ambulanciers du régime ont quant à eux fait part des blessés parmi les personnes se précipitant vers des abris dans différentes zones.
Le projectile a provoqué de violentes explosions dans la partie centrale des territoires occupés.
Selon le Jerusalem Post, plusieurs explosions ont également retenti dans toute la ville sainte occupée de Qods.
L'armée israélienne a déclaré que le lancement d'un « missile balistique » depuis le Yémen avait été précédé par l'activation de sirènes d'alerte au missile dans plusieurs zones du centre de Tel-Aviv.
Des systèmes d’interception de missiles auraient également été activés dans la ville portuaire d’Eilat.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a déclaré qu'il ferait une « déclaration importante » dans les heures à venir, abordant apparemment l'évolution de la situation et les circonstances qui l'entourent.
Les forces armées yéménites ont mené des centaines de frappes de ce type depuis le 7 octobre 2023, lorsque le régime israélien a commencé à prendre le contrôle de la bande de Gaza dans le cadre d'une guerre génocidaire soutenue par les États-Unis qui a jusqu'à présent coûté la vie à plus de 45 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Au cours de ces opérations, les forces yéménites ont ciblé des cibles stratégiques et sensibles en Palestine occupée, ainsi que des navires israéliens se dirigeant vers les territoires.
Ces frappes ont exercé une pression énorme sur le régime israélien en obligeant les navires qui tentent d’acheminer du matériel militaire et d’autres marchandises vers les territoires occupés à emprunter la route la plus longue, contournant l’Afrique.
Ces opérations ont notamment permis de paralyser Eilat, située à l’extrême sud des territoires occupés.
La chaîne de télévision yéménite Al Masirah a déclaré que le lancement de missile avait été suivi d'une série de frappes aériennes agressives contre la capitale Sanaa, notamment contre deux centrales électriques de la ville, et de six attaques contre la ville portuaire de Hudaydah, à l'ouest du Yémen, et l'oléoduc Marib-Ras Isa, le principal oléoduc du Yémen situé dans le sud-ouest du pays.
Citant un responsable israélien, le site américain Axios a indiqué que le régime israélien avait attaqué la capitale yéménite.
Les États-Unis, principal allié du régime israélien, et le Royaume-Uni ont également mené des attaques aériennes contre le pays pour tenter de mettre un terme à ses opérations anti-israéliennes.
Plus tôt cette semaine, il a été rapporté que les États-Unis avaient envoyé un nouveau groupe de porte-avions dans la mer Rouge après avoir retiré l'USS Abraham Lincoln des eaux suite à des attaques de missiles et de drones de représailles de la part d'unités navales yéménites.
Auparavant, les porte-avions américains Eisenhower et Roosevelt avaient également été contraints de se retirer de la mer Rouge à la suite de frappes yéménites.
