Des centaines de Chiliens, solidaires de la cause palestinienne, se sont réunis le jeudi 21 novembre devant le palais présidentiel pour exprimer leur mécontentement face à la visite du président français, Emmanuel Macron.
Ce rassemblement a été organisé par l’association « Coordination Palestine », qui a dénoncé le soutien du président français au régime israélien. Dans un message publié sur le réseau social X, l’organisation a critiqué le soutien de Macron, affirmant qu’un gouvernement qui soutient l’occupation et le génocide en Palestine mérite d’être condamné pour ses mesures pro-israéliennes.
Brandissant des drapeaux et des pancartes, les manifestants scandaient des slogans tels que « Non à la mort d’enfants innocents » et « Le sionisme tombera, la Palestine gagnera ».
Emmanuel Macron a entamé sa visite officielle au Chili hier mercredi, où il a rencontré le président Gabriel Boric. Lors d’une conférence de presse conjointe avec Boric, le président français Emmanuel Macron a souligné l’engagement de la France envers une paix durable au Moyen-Orient, affirmant que le Chili pouvait compter sur ses efforts dans ce sens.
Macron a également évoqué la « profonde connexion » entre la question palestinienne et l’histoire de nombreuses familles chiliennes. Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans les zones de conflit, notamment à Gaza et au Liban.
Pour sa part, Gabriel Boric a exprimé des préoccupations similaires, qualifiant les actions d’Israël à Gaza d’inacceptables et de violation des droits de l’homme.
Le Chili, qui abrite près de 500 000 Palestiniens, est reconnu comme le plus grand refuge de la communauté palestinienne en dehors du monde arabe.
Le gouvernement chilien a exprimé à plusieurs reprises son désaccord avec les actions militaires menées par le régime sioniste à Gaza. En 2024, le Chili a décidé de prendre une mesure supplémentaire en s’associant à l’initiative sud-africaine d’engager une procédure devant la Cour internationale de justice, accusant Israël de génocide.