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Les bombes offertes par les États-Unis ont été larguées par le régime israélien sur les civils au Liban, dénonce Abbas Araqchi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De la fumée s'élève au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth après une frappe israélienne, le 27 septembre 2024. © AFP

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies vendredi à New York, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a fermement condamné les récentes attaques meurtrières du régime israélien contre Beyrouth, capitale libanaise et la complicité des États-Unis dans cette atrocité.

« Ce matin encore, le régime israélien a utilisé plusieurs bombes anti-bunker qui lui avaient été offertes par les États-Unis pour frapper des zones résidentielles à Beyrouth », a-t-il dénoncé.

« On ne peut ignorer la complicité des États-Unis dans ce crime », a-t-il insisté.

Plus tôt dans la journée, des avions de guerre israéliens ont frappé au moins six immeubles dans le quartier Haret Hreik de Dahiyeh, tuant au moins huit personnes et en blessant environ 80 autres.

Le régime sioniste a poursuivi ses raids samedi, et lancé au moins 15 raids aériens sur plusieurs bâtiments dans les quartiers d'al-Hadath et de Laylaki situés à Dahiyeh, dans le sud de Beyrouth.

Ces attaques s’inscrivent dans le cadre de l’escalade de la violence contre le Liban, qui vise le pays depuis le 7 octobre, lorsque le régime de Tel-Aviv a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

La violence du régime sioniste a pris une tournure plus meurtrière depuis lundi, coûtant la vie à plus de 700 personnes à travers le Liban.

Lire aussi : L'aviation israélienne lance des frappes massives sur le sud de Beyrouth

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé que l'échec du Conseil de sécurité et de la communauté internationale à mettre un terme au génocide avait encouragé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son clan à « nourrir le rêve de répéter les massacres [de Gaza] au Liban et d'entraîner l'ensemble de la région dans une guerre à grande échelle ».

« La mafia criminelle israélienne est plutôt récompensée » en raison de l’inaction internationale « et ses crimes ont été normalisés sous nos yeux », a-t-il regretté.

Abbas Araqchi a réitéré que « le bellicisme d’Israël repose sur le soutien militaire et politique des États-Unis… Par conséquent, les États-Unis sont impliqués dans tous les aspects des atrocités commises par Israël ».

Les États-Unis fournissent la plupart des bombes que le régime largue sur les Gazaouïs. Ils usent également de leur influence et de leur droit de veto en tant que membre permanent du Conseil de sécurité pour empêcher l’organisme de tenir le régime israélien responsable ou de le traduire en justice pour ses atrocités.

Araqchi a appelé Washington à retirer son soutien au régime israélien s’il déplore vraiment la perte de vies humaines à Gaza comme il le prétend.

« Le Conseil doit agir maintenant pour mettre un terme au plan cruel d’Israël visant à exterminer une nation entière qui, depuis huit longues décennies, subit une occupation et une répression brutales. »

« Le peuple américain doit être conscient que Netanyahu s’efforce de pousser les États-Unis dans une guerre avec toute la région, à la fois pour se maintenir au pouvoir et pour influencer le résultat des prochaines élections américaines », a-t-il averti.

« Alors que la campagne de mort et de destruction d’Israël se poursuit, les habitants de la région sont de plus en plus déterminés à croire fermement qu’Israël est un élément néfaste implanté dans notre région dans le cadre d’un plan colonial visant à engager notre région dans des cycles sans fin de guerres et de violence », a conclu le ministre iranien des Affaires étrangères.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV