Téhéran a vivement condamné la déclaration conjointe des Émirats arabes unis et des États-Unis concernant les trois îles iraniennes d’Abou Moussa, Petite Tonb et Grande Tonb.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a souligné, le mercredi 25 septembre, que les trois îles font partie intégrante du territoire et de la souveraineté de l’Iran.
Il a également affirmé que tout commentaire de tierces parties à cet égard est fondamentalement invalide et rejeté.
Le diplomate iranien a déclaré que la répétition des revendications sans fondement des Émirats arabes unis sur les trois îles iraniennes et la publication de déclarations politiques conjointes avec d’autres parties manquent de légitimité et n’affectent pas le statut juridique de ces îles.
Le prince héritier d’Abou Dhabi, le cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyan et le président américain Joe Biden ont publié une déclaration conjointe à l’issue de leur rencontre à la Maison Blanche le 23 septembre. La déclaration soutient la revendication des Émirats arabes unis sur les trois îles iraniennes du golfe Persique.
Dans ledit communiqué, les deux parties évoquent une « solution pacifique » pour ce qu’ils appellent le différend au sujet trois îles iraniennes, ainsi que le recours à la Cour internationale de justice y compris la Charte des Nations unies.
Les trois îles du golfe Persique, Abou Musa, la Grande et la Petite Tomb, font historiquement partie de l’Iran, comme en témoignent d’innombrables documents historiques, juridiques et géographiques. Cependant, les Émirats arabes unis ont revendiqué ces îles à plusieurs reprises.
Les îles tombèrent sous contrôle britannique en 1921, mais le 30 novembre 1971, un jour après le départ des forces britanniques de la région et deux jours seulement avant que les Émirats arabes unis ne deviennent une fédération officielle, la souveraineté de l’Iran sur les îles fut rétablie.
