La Syrie a mis en garde le régime israélien contre les conséquences désastreuses de ses atrocités contre les pays de la région, réagissant aux précédentes frappes du régime qui ont coûté la vie à plus d’une douzaine de personnes dans le centre du pays.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a fait ces remarques dans un communiqué émis le lundi 9 septembre après que l’armée israélienne a frappé la province de Hama, tuant au moins 16 personnes et en blessant 36 autres, dont six sont dans un état critique.
Il a déclaré que les attaques systématiques du régime sur le sol syrien et dans d’autres pays de la région, y compris son agression extrêmement meurtrière en cours contre la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée, « indiquent la volonté frénétique de cette entité fasciste de poursuivre l’escalade dans la région ».
Le ministère syrien a déclaré qu’une telle escalade risquait de « pousser la région vers des conflits dangereux aux conséquences graves et imprévisibles ».
Le communiqué qualifie les États-Unis et les autres alliés occidentaux du régime de « complices » de ses crimes, citant leur soutien inconditionnel à Tel-Aviv malgré les atrocités. Ce soutien « encourage le régime à poursuivre ses crimes odieux et son agression », ajoute le communiqué.
Il note par ailleurs que la Syrie se réserve le droit de défendre sa souveraineté contre l’agression israélienne et de libérer le plateau du Golan, occupé par le régime depuis 1967.
Damas exercera ce droit « par tous les moyens légitimes garantis par le droit international », conclut le communiqué.
Israël reste techniquement en guerre avec la Syrie en raison de son occupation continue du Golan, et attaque régulièrement diverses zones à travers le pays arabe.
Les attaques visent principalement les installations défensives du pays et les positions appartenant aux combattants de la Résistance, qui aident Damas à combattre les terroristes takfiristes.