Quelques heures après son arrivée à New York pour assister à deux sessions du Conseil de sécurité de l'ONU, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a rencontré, lundi 15 juillet, Dennis Francis, le président de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU).
Ils ont discuté de l’évolution de la situation dans la bande de Gaza qui traverse une guerre génocidaire menée par le régime de Tel-Aviv.
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Bagheri a appelé au renforcement des efforts efficaces visant à mettre fin aux attaques du régime israélien et aux crimes génocidaires contre le peuple de Gaza.
Il apprécie les efforts constructifs déployés par l'AGNU depuis le début de la guerre dans le territoire assiégé pour mettre fin au génocide, notamment l'adoption de résolutions pertinentes à cet égard.
Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que des groupes de résistance palestiniens ont mené une opération de représailles surprise dans les territoires occupés.
Parallèlement à ses vastes offensives dans la bande de Gaza, le régime a imposé un blocus quasi total sur le territoire côtier ; l’aide humanitaire arrivant au compte-gouttes dans la zone déchirée par la guerre.
Au cours des agressions violentes des sionistes, au moins 38 664 Gazaouis, pour la plupart des femmes et des enfants, ont jusqu’à présent perdu la vie, 89 097 autres Palestiniens ayant été blessés.
Peu après le début de la guerre, l'Assemblée générale a adopté à une écrasante majorité une résolution appelant à la mise en œuvre immédiate d'une « trêve humanitaire » dans le territoire palestinien.
Cette décision a été prise, alors que Washington, le plus grand allié du régime israélien et contributeur d’armes de destruction massive, fait obstacle à l’adoption d’une résolution similaire au Conseil de sécurité.
S'adressant à Ali Bagheri, Dennis Francis a exprimé sa gratitude envers la République islamique pour son rôle constructif dans la région, notamment en contribuant à la sécurité régionale à travers l'élargissement de ses relations avec ses voisins.