Le commandant des forces terrestres de l’armée iranienne a déclaré que l’unité militaire avait acquis la technologie nécessaire pour développer divers types de lance-roquettes et d’armes anti-blindées afin de faire face aux menaces potentielles à l’avenir.
Lors d’une interview accordée ce dimanche 16 juin à l’agence de presse iranienne, Defa Press, le général de brigade Kioumars Heidari, a également fait part de l’usage d’armes intelligentes et de véhicules aériens sans pilote par les forces terrestres de l’armée iranienne.
« La Force terrestre a acquis la technologie nécessaire pour fabriquer toutes sortes de lance-roquettes et d’armes anti-blindées et a également pris des mesures significatives dans la numérisation de tous les types d’artillerie », a-t-il fait savoir.
« Compte tenu des menaces qui pèsent sur l’avenir, la Force terrestre a prévu de développer un réseau d'armes et d'équipements intelligents », a-t-il ajouté.
Il a également souligné la nécessité d’utiliser l’intelligence artificielle (IA) dans le développement des armes et des équipements des forces terrestres, affirmant que l’usage de l’IA dans des opérations potentielles peut « renforcer » l’efficacité des armes.
Les experts et ingénieurs militaires iraniens ont réalisé ces dernières années des percées remarquables dans la fabrication d’une large gamme d’équipements locaux, rendant ainsi les forces armées autosuffisantes.
Les responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que le pays n’hésiterait pas à renforcer ses capacités militaires entièrement destinées à la défense, et que les capacités de défense de l’Iran ne feraient jamais l’objet de négociations.
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Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a appelé à plusieurs reprises à des efforts pour maintenir et renforcer les capacités de défense de l’Iran.
Dans le cadre d’une attaque sur plusieurs fronts, baptisée Opération Vraie Promesse, les forces armées iraniennes ont lancé le 13 avril des dizaines de drones et de missiles sur les territoires occupés en réponse à l’agression du régime sioniste contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, la capitale syrienne, le 1er avril.
Les frappes aériennes israéliennes sur le complexe de l’ambassade iranienne à Damas ont tué deux généraux de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Mohammad Reza Zahedi et le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, ainsi que cinq de leurs officiers qui les accompagnaient.
La mission permanente de l’Iran auprès des Nations unies a décrit dans un communiqué la réponse de Téhéran à l’agression israélienne comme une « défense légitime » conformément à la Charte des Nations unies.
