La section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas, la capitale syrienne, a été la cible d'une attaque de missile.
Des rapports font état de plusieurs victimes suite à l’acte d’agression.
L’agence de presse officielle syrienne, SANA, a déclaré que les frappes avaient été menées par « l’ennemi israélien » et visaient un bâtiment du quartier de Mezzeh à Damas.
L’agence syrienne Sana, citant l’un de ses correspondants, a déclaré que « l’agression israélienne a causé d’importantes destructions au bâtiment, en plus des dégâts aux bâtiments voisins ».
Pendant ce temps, le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, s’est rendu à l’ambassade d’Iran à la suite de l’attaque au missile. Condamnant l’agression israélienne, Mekdad a déclaré : « L’entité d’occupation israélienne ne pourra jamais porter atteinte aux relations étroites entre l’Iran et la Syrie. »
L’ambassadeur d’Iran à Damas, Hossein Akbari, a confirmé les informations faisant état de l’attaque israélienne et a déclaré que le régime sioniste avait attaqué le bâtiment de la section consulaire avec six missiles.
Akbari a déclaré que cinq à sept personnes avaient été tuées en martyr lors de l’attaque israélienne, mais les noms et le nombre exact de martyrs n’ont pas encore été précisés.
« Le régime israélien n’a aucun respect pour les lois internationales, et nous soutiendrons la nation palestinienne et nous n’aurons aucune crainte de la criminalité de ce régime », a-t-il ajouté.
« Nous apporterons une réponse décisive à cette action », a déclaré l’ambassadeur d’Iran à Damas.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a, quant à lui, vivement condamné l’attaque perpétrée par le régime sioniste contre le bâtiment de la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas.
Kanaani a qualifié cette attaque barbare de « violation flagrante du droit international », en particulier de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques et a ajouté : « Cette action devrait être condamnée dans les termes les plus fermes par la communauté internationale et les Nations unies, et les mesures nécessaires devraient être prises contre l’agresseur. »
Kanani a souligné : « Les dimensions de cette attaque haineuse font l’objet d’une enquête et la responsabilité de ses conséquences incombe au régime sioniste agresseur. »
« La République islamique d’Iran, tout en se réservant le droit de prendre des contre-mesures, décidera du type de réaction et de punition de l’agresseur », a-t-il martelé.