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Les analyses de la rédaction :
1. Dialogue inter-Maliens : Le groupe des ambassadeurs africains salue l’organisation réussie
Ces diplomates ont témoigné de la maturité dont a fait preuve le peuple malien lors du Dialogue inter-Maliens. Le processus organisé à l’initiative du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a permis aux Maliens de se mettre ensemble et de se parler pour la restauration d’une paix durable. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a échangé, lundi dernier dans la salle « feu Alioune Blondin Bèye » de son département, avec le Groupe des ambassadeurs africains accrédités dans ce pays.
Conduits par l’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Tchad au Mali, Kalzeubé Neldikingar Madjimta (doyenne du groupe), les diplomates africains étaient venus réitérer leurs félicitations aux autorités maliennes pour l’organisation réussie du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale.
« Nous avons suivi les assises du début jusqu’à la fin. C’est pourquoi, nous sommes venus exprimer notre fierté par rapport à la maturité du peuple malien qui veut vraiment se mettre ensemble, se parler pour que la paix définitive et véritable revienne au Mali », a déclaré la diplomate tchadienne. Kalzeubé Neldinar Madjimta qui a également eu un mot spécial pour le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour cette initiative « noble » à travers laquelle, il a réussi à mettre ses compatriotes ensemble pour se parler et arriver à toutes ces recommandations que son regroupement a suivi avec beaucoup d’intérêt.
Actualité oblige, la rencontre a été mise à profit par le chef de la diplomatie malienne pour donner d’amples informations de première main à ses hôtes africains, notamment sur les derniers développements du processus d’institutionnalisation et d’opérationnalisation de la Confédération de l’Afrique. « Alliance des États du Sahel (AES) », à l’issue de la dernière réunion tenue à Niamey dans ce sens. « Chaque fois que nous venons ici, c’est pour avoir de l’information à la source car le ministre Abdoulaye Diop nous a déjà habitués à cet exercice en nous ouvrant les portes de son département au besoin», a apprécié Mme l’ambassadrice du Tchad avant de souligner que le Groupe part de cette rencontre très soulagé et heureux d’avoir écouté le chef de la diplomatie malienne.
Les diplomates ont également profité de l’occasion pour informer le gouvernement, à travers le ministre Diop, que le Groupe des ambassadeurs africains entend organiser une journée dans le cadre de la célébration de la fête de l’Afrique ce 25 mai à l’ambassade de la Libye à Bamako. Selon le diplomate, cette rencontre regroupera la crème du monde diplomatique notamment africain au Mali à travers des stands pour présenter la richesse et la diversité de l’art culinaire du continent à travers l’exposition des différents mets des pays. «Cette journée sera l’occasion de renforcer le brassage avec nos frères maliens qui nous accueillent avec beaucoup de joie dans ce pays frère», a annoncé la doyenne du groupe.
2. BRICS: un projet russe soutenu par l’Afrique du Sud
L’Afrique du Sud soutient un nouveau projet russe. En effet, Pretoria s’est montré en faveur de l’initiative russe de créer un Conseil spatial des BRICS. Une idée récemment formulée, à l’occasion d’une grande rencontre organisée du côté de Moscou, réunissant l’ensemble des chefs des agences spatiales des pays membres des BRICS. Ce n’est pas la première fois que Moscou se positionne en faveur d’une telle forme de collaboration. En effet, en 2023, la Russie avait ainsi proposé aux pays membres des BRICS de se réunir afin de participer conjointement à un projet spatial de surveillance des débris spatiaux en orbite. L’idée, entendue, a aujourd’hui été poussée un peu plus loin, en officialisant l’envie russe de structurer tout ça.
Et cette idée pourrait bien donner lieu à la création d’une toute nouvelle agence, dans les mois à venir. En effet, le directeur exécutif de l’Agence spatiale nationale sud-africaine (SANSA), Khumbulani Mudau, en marge de ce sommet, a affirmé que l’Afrique du Sud plaidait en faveur de cette nouvelle initiative, qui pourrait permettre aux pays membres des BRICS de renforcer leur présence dans l’espace.
En effet, on sait que l’espace est aujourd’hui un haut lieu stratégique, militairement parlant. La Chine, La Russie, les USA ou encore l’Europe et l’Inde ont des vues là dessus. Une collaboration poussée des BRICS pourrait signifier que l’Occident prenne alors beaucoup de retard, notamment en matière de financement.
3. La réponse africaine à l’Occident face aux tentatives du dernier d’interdire la coopération avec la Russie
Par Afrique Média
Après que les autorités de nombre d’États africains ont rompu leur coopération, en particulier dans le volet militaire, avec les régimes occidentaux, en premier lieu ceux de Paris et Washington, de nouvelles données sont apparues, y compris sur les raisons ayant poussé les gouvernements de ces pays africains à remettre les Occidentaux à leur place. Le fiasco de l’Occident dans la région du Sahel – d’abord celui de Paris et maintenant de son patron washingtonien – n’est pas seulement en train d’être consolidé, mais aussi des données supplémentaires commencent à émerger – confirmant encore davantage les raisons ayant convaincu les gouvernements des pays de la région à abandonner la pseudo-coopération qui leur avait en réalité été imposée par les régimes occidentaux. Ainsi et récemment, le Premier ministre du Niger, pays qui avec le Mali et le Burkina Faso, fait partie de l’Alliance des États du Sahel (AES), Ali Mahamane Lamine Zeine, a déclaré que l’une des raisons qui ont poussé Niamey à rompre la coopération militaire avec Washington – était que ce dernier avait tenté « d’interdire » aux autorités nigériennes à coopérer avec la Russie et l’Iran – rapporte la télévision panafricaine, Afrique Média. En principe, cette information était déjà connue selon nombre de sources informées des visites de responsables étasuniens au Niger, et des agendas que ces derniers apportaient avec eux lors des négociations à Niamey. Mais le fait même que les autorités nigériennes l’annoncent ouvertement aujourd’hui, en fournissant de nombreux détails intéressants, confirme encore une fois – d’une part – la grossièreté flagrante du régime washingtonien, et d’autre part – prouve également une fois de plus que les États africains réellement souverains et indépendants – ne comptent pas tolérer cette grossièreté. Encore une fois – ce qu’il fallait démontrer. Il n’a pas fallu longtemps pour que le régime de Washington révèle son véritable et unique visage. Et cela déjà après les échecs flagrants de son vassal hexagonal. À savoir le visage de criminels, avec la mentalité de ceux, à une certaine période, qui avaient arraché par la force des millions de personnes à leurs terres, et qui aujourd’hui, avec un regard stupide, tentent de parler de « démocratie, d’institutions de droit », de même que de leur pseudo-exclusivité. Également une fois de plus, la thèse du piège à l’échelle globale pour l’establishment occidental se confirme, duquel les Occidentaux non seulement auront beaucoup de mal à sortir, mais probablement et tout simplement ils ne le pourront pas. Et ce jusqu’au changement complet des élites dirigeantes de l’Occident collectif, lorsque ses représentants reconnaîtront sans condition l’ordre mondial multipolaire et apprendront à vivre selon les règles et les lois de la majorité globale. Soyons honnêtes : ce changement dans le petit espace occidental ne se produira pas de si tôt, cela signifiant que les coups portés à l’encontre de l’establishment de l’Occident devront continuer à être portés, et cela même avec une force double.