« Le cabinet de Netanyahu doit assumer ses responsabilités et démissionner », a déclaré Avigdor Liberman, chef du parti d'extrême droite "Israël Beitenou".
Lieberman, ancien ministre des Affaires militaires du régime sioniste et un fervent critique de Netanyahu, en particulier pour la guerre contre Gaza, s'est implicitement adressé à Netanyahu : « Nous ne sommes pas à un pas de la victoire, mais nous sommes à un pas du scandale. »
Il a indiqué auparavant que « ce gouvernement est arrivé à la fin de son chemin, et j'attends de Benny Gantz et du camp gouvernemental qu'ils annoncent cette nouvelle », soulignant par ailleurs la nécessité des élections anticipées avec la fin du cabinet de Benjamin Netanyahu.
Les propos interviennent alros que l’armée sioniste n’a pu atteindre aucun de ses objectifs dans la guerre à Gaza. Les sionistes ont annoncé que le but de cette opération était de libérer les prisonniers israéliens et de mettre fin à la présence des forces du Hamas, mais après plusieurs mois de conflit, ils sont contraints contraints de battre en retraite.
Les dirigeants sionistes répriment toute critique. Aujourd'hui, des sources israéliennes ont rapporté que la police israélienne a arrêté Nadera Shalhoub, professeure de Faculté de droit de l’université hébraïque de Jérusalem.
« Ils ont recours à toute sorte de mensonges ; ils ont commencé [la maltraitance des enfants] par les enfants et ont proféré un million de mensonges supplémentaires ; nous ne les croyons plus ; j'espère que le monde cessera également de les croire [les dirigeants israéliens] », a déploré Shalhoub.
Ayant remis en cause le récit du régime sioniste selon lequel le Hamas aurait commis des crimes le 7 octobre en décapitant un grand nombre d'enfants et violant un certain nombre de femmes israéliennes, l’université hébraïque de Jérusalem a suspendu Nadera Shalhoub. D'ailleurs, le journal israélien Haaretz a annoncé dans plusieurs articles en décembre et janvier derniers qu'il n'y avait aucune preuve à l'appui des allégations du régime israélien.
