Le plus haut responsable iranien des droits de l'homme a déclaré que les États-Unis et l'Occident devraient mettre un terme à leur approche discriminatoire et leur double standard face aux actes terroristes commis par Israël.
Kazem Gharibabadi, secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l'homme, a fait ces remarques lors d'une réunion avec le président de l'Assemblée du peuple de Syrie, Hammouda Sabbagh, à Damas jeudi. Gharibabadi est dans la capitale syrienne pour assister à la première réunion du comité judiciaire mixte tripartite Iran-Irak-Syrie visant à lutter contre le terrorisme.
« Au lieu de condamner ses crimes, les États-Unis et l'Occident continuent de soutenir le régime sioniste », a déclaré Gharibabadi.
Il a ajouté que la décision criminelle et lâche d'Israël d'attaquer les locaux diplomatiques iraniens à Damas a été menée en violation totale des réglementations et principes internationaux et de la Charte des Nations unies.
La réponse de l'Iran à Israël était pleinement conforme aux principes de la Charte des Nations unies et s’inscrivait dans le cadre de la légitime défense, a souligné le chef des droits de l'homme.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé le 13 avril de vastes frappes de missiles et de drones contre les territoires occupés en réponse à l'attaque de missiles israélienne contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas le 1er avril.
Les représailles – baptisée opération "Vraie promesse" – a infligé des dégâts aux bases militaires israéliennes dans les territoires occupés. Aucun bilan n'a encore été dressé sur l'étendue des dégâts.
Le général de brigade Mohammad Reza Zahedi, commandant de la Force Qods du CGRI, son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, et cinq de leurs officiers qui l'accompagnaient sont tombés en martyr lors de l'attaque israélienne contre la section consulaire iranienne.
Ailleurs dans ses remarques, Gharibabadi a déclaré que l'Iran, la Syrie et l'Irak, en tant que victimes du terrorisme, devaient renforcer leur coopération pour lutter contre ce fléau.
Il a ajouté que l'Iran et la Syrie entretiennent des relations stratégiques et très amicales et a noté que malgré leurs efforts considérables, les ennemis et le front arrogant n'ont pas réussi à atteindre leurs objectifs vicieux contre les deux pays.
