« Israël doit être puni pour tous ses mauvaises actions à l'échelle internationale qui ont mis le feu à toute la région », a déclaré le lundi 8 avril, Amir-Saïd Iravani, l’ambassadeur d’Iran auprès des Nations-Unies, lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la Palestine.
Le représentant iranien a pointé du doigt la guerre génocidaire en cours contre la bande de Gaza, qui a tué plus de 33 200 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.
« Cette agression est sans précédent dans l'histoire contemporaine du point de vue de l'ampleur et du rythme des meurtres d'enfants, des cadres humanitaires et médicales de l'ONU, des journalistes… », a-t-il déclaré.
Un jour auparavant, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), rappelait que la guerre israélienne avait établi un nouveau record de meurtres de mineurs, d’ambulanciers paramédicaux et de journalistes.
Selon M. Iravani, « la guerre menée par le régime d'Israël dans la bande de Gaza où tous les hôpitaux et les locaux de l’ONU ont été détruits, a enfreint toutes les lois internationales ».
« Nous savons tous que les horreurs doivent cesser et que le seul moyen d’y parvenir est un cessez-le-feu efficace », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs fait allusion au refus du régime de Tel-Aviv de respecter une résolution de l’Assemblée générale l'appelant à cesser ses frappes en décembre dernier, et à son indifférence envers une résolution similaire du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée le mois dernier.
« Malgré les appels répétés des instances internationales, Israël ne respecte pas ses obligations. Ainsi, il a ouvertement défié l'ONU et poursuit ses atrocités et le génocide des Palestiniens de Gaza. »
Il n'a pas manqué d'évoquer l’attaque terroriste du 1er avril d'Israël contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, qui a fait 7 morts, dont un haut commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
« Le régime israélien a commis une violation flagrante de la Charte des Nations unies, du droit international, de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de la République arabe syrienne. C'est une profonde injure au principe partagé par la communauté internationale, à savoir l'inviolabilité des représentants et des locaux diplomatiques et consulaires », a-t-il fait remarquer.
Ni les pratiques génocidaires du régime israélien à Gaza, ni son attaque contre le consulat iranien à Damas n'auraient été possibles sans « un soutien politique, financier et militaire tous azimuts des États-Unis ».
« En jouant un rôle destructeur, les États-Unis ont épuisé tout leur arsenal politique et diplomatique pour empêcher l’établissement de la paix. Ils ont délibérément sapé les efforts multilatéraux menés sous les auspices de l’ONU, simplement en faveur de leurs propres intérêts géopolitiques dans la région du Moyen-Orient », a conclu l'ambassadeur de la RII.
