L'Iran et la Russie comptent signer un traité de partenariat stratégique global en cette année 2024.
Kazem Jalali, l'ambassadeur d'Iran à Moscou, a affirmé mardi 26 mars, lors d'une conférence de presse au centre de presse multimédia international du groupe de médias Rossiya Segodnya, qu'un traité de partenariat stratégique global pourrait être signé cette année par les deux pays voisins et amis, l'Iran et la Russie.
« En 2024, espérons-le, ce document sera signé… Le plus important est qu'il soit rédigé », a déclaré Jalali.
En février, l'ambassadeur de Russie en Iran, Alexeï Dedov, avait déclaré que l'élaboration de l'accord était arrivée à sa phase finale.
« Téhéran a envoyé à Moscou un certain nombre d'amendements au projet d'accord, et les responsables russes les étudient », a indiqué l'ambassadeur iranien, rappelant que le lieu de signature du traité serait négocié par les responsables.
Au cours de sa conférence de presse, Jalali a également et une fois de plus exprimé ses condoléances suite à l'attaque meurtrière contre la salle de concert de l'hôtel de ville Crocus, près de Moscou, vendredi : « Notre pays et la Russie coopéreront bien entendu plus étroitement sur la question du terrorisme, nous coopérons régulièrement et partageons nos expériences. »
Il est vrai que la collaboration entre l'Iran et la Russie a porté ses fruits, en particulier pour la centrale nucléaire de Bouchehr.
Le lundi 25 mars, en marge du forum international ATOMEXPO-2024 à Moscou, le vice-président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Hossein Derakhshandeh, a affirmé dans une interview exclusive à Sputnik que des progrès importants ont été réalisés dans le secteur de l'énergie en Iran.
« L'Iran a réalisé des progrès importants dans le secteur de l'énergie, notamment la mise en service de la première tranche de la centrale nucléaire de Bouchehr, en coopération avec des spécialistes russes, a-t-il détaillé. L'année dernière, nous avons célébré le 10e anniversaire de l'exploitation de la première tranche de la centrale nucléaire de Bouchehr, et au cours de ces 10 années, la centrale a atteint des chiffres records en matière de production d'électricité sans utilisation de combustibles fossiles. »
Selon M. Derakhshandeh, la première tranche de la centrale nucléaire de Bouchehr témoigne de la coopération internationale et d'une approche créative de la coopération dans le domaine nucléaire.
« Nous construisons actuellement les deuxième et troisième tranches de la centrale nucléaire de Bouchehr en coopération avec les Russes et, compte tenu du rythme du projet, nous espérons qu'elles seront mises en service aux dates prévues », a-t-il déclaré.
« C'est la deuxième année que l'OIEA participe activement au salon Atomexpo. En plus du stand iranien au salon, nos collègues se réunissent pour partager leurs expériences sur l'utilisation de la technologie plasma dans la production de produits de santé et agricoles, ainsi que dans le domaine de l'éducation et de la formation requise pour les centrales nucléaires », a ajouté M. Derakhshandeh.
La délégation iranienne a rencontré des représentants de diverses entreprises, notamment russes, en marge de l'exposition. « Nous espérons que ces réunions mèneront à la conclusion de nouveaux accords et de contrats », a-t-il souligné.