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Gaza : l'OMS enregistre plus de 400 attaques contre des établissements de santé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un véhicule endommagé appartenant à l’hôpital Ahli Arab, à Gaza, à la suite d’un bombardement nocturne d’Israël, le 18 octobre 2023. ©AFP

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne avoir enregistré 410 attaques israéliennes contre le secteur de la santé à Gaza depuis le début de la guerre génocidaire du régime lancée le 7 octobre 2023.

« Les attaques ont fait 685 morts et 902 blessés, elles ont endommagé 99 installations et touché 104 ambulances à travers tout Gaza », a indiqué le mercredi 19 mars l'agence onusienne sur X.

L’OMS a ajouté que les deux cinquièmes des attaques israéliennes (38%) avaient eu lieu dans la ville de Gaza, un quart (23%) dans le nord de Gaza et plus d’un quart (28%) dans la ville de Khan Younès située au sud de Gaza.

Soulignant que le secteur de la santé ne doit pas être une cible dans les conflits armés, l'Organisation mondiale de la santé a exhorté le régime israélien à respecter le droit international, qui appelle à une protection active des civils et des établissements de santé.

Plus tôt, l'OMS a également lancé un sévère avertissement, affirmant qu'un nombre croissant d'enfants à Gaza sont au bord de la mort tout simplement parce qu’ils ont très faim.

Margaret Harris, représentante de l'OMS, a fait part d'observations pénibles sur le terrain : « Ce que les médecins et le personnel médical nous disent, c'est qu'ils constatent de plus en plus les effets de la famine ; ils voient des nouveau-nés mourir simplement parce que leur poids à la naissance est trop faible. S'adressant aux journalistes à Genève, Harris a souligné le besoin urgent d'une intervention nutritionnelle pour sauver ces jeunes vies.

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Les Nations Unies ont averti qu'Israël pourrait utiliser la famine comme une arme dans sa guerre génocidaire contre Gaza en bloquant l'aide désespérément nécessaire à cette bande de terre dévastée par la guerre.

Les sévères restrictions imposées par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et la possible utilisation de la faim comme arme pourraient « constituer un crime de guerre », a affirmé l’ONU mardi. 

« L’ampleur des restrictions imposées par Israël à l’entrée de l’aide à Gaza, ainsi que la manière dont il continue de mener les hostilités, peuvent équivaloir à l’utilisation de la famine comme méthode de guerre ; ce qui constitue un crime de guerre », a déclaré Jeremy Laurence, un porte-parole du Haut-Commissariat des droits de l’Homme de l’ONU lors d’une réunion ordinaire de l’agence à Genève.

Le chef des droits de l'homme des Nations Unies, Volker Turk, a également condamné la faim endémique et la famine imminente à Gaza.

Il a déploré l'inaction du monde face à ce qu'il a décrit comme une catastrophe provoquée par l'homme, malgré les alertes répétées de l'ONU au cours de ces derniers mois. 

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Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre. Depuis le début de la guerre plus de 31 600 Gazaouis, pour la plupart des femmes et des enfants ont été tués.

En riposte à ces atrocités, les mouvements de résistance basés au Liban, en Irak et au Yémen ont mené des opérations militaires contre les intérêts du régime situés dans la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV