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Le Syndicat des travailleurs du régime sioniste envisage d’expulser la moitié de ses employés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les attaques du Yémen incitent Israël à envisager la fermeture du port d'Eilat

Sur fond de la poursuite des problèmes économiques et sociaux créés dans les territoires occupés en raison de la poursuite de la guerre à Gaza, le Syndicat des travailleurs israéliens a annoncé que l’autorité portuaire d’Eilat avait l’intention de licencier 50% de ses travailleurs en raison de la suspension de la circulation des navires vers le port d’Eilat suite aux attaques des Yéménites en mer Rouge.

Le port d’Eilat, situé à l’extrême nord de la mer Rouge, a été l’un des premiers ports touchés par les attaques de représailles aux agressions de l’armée sioniste à Gaza, car les compagnies maritimes détournent leurs navires de ce port pour éviter les attaques d’Ansarallah.

Le port d’Eilat est totalement fermé depuis 4 mois suite aux opérations yéménites contre les navires à destination des territoires occupés.

Le Syndicat des travailleurs sionistes a annoncé aujourd’hui (mercredi) que la moitié des travailleurs du port d’Eilat risquent de perdre leur emploi après les graves dommages financiers causés à ce port maritime par la crise des lignes maritimes de la mer Rouge.

Selon l’annonce du Syndicat sioniste du travail, qui regroupe des centaines de milliers de travailleurs du secteur public, la direction du port d’Eilat envisage de licencier la moitié de ses 120 employés.

Le directeur exécutif du port d’Eilat a déclaré à Reuters en décembre que depuis que les forces yéménites ont commencé à attaquer des navires dans la mer Rouge, ils ont constaté une baisse de 85% de l’activité du port. Il avait déclaré à l’époque qu’ils pourraient devoir licencier des travailleurs si la crise persistait.

Les responsables israéliens affirment que pour remplacer cet itinéraire dans les eaux de la mer Rouge, ils devraient effectuer des navigations à la pointe sud de l’Afrique, ce qui prolongerait les voyages en Méditerranée de deux à trois semaines, imposant ainsi des coûts supplémentaires à cette route.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV