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A Gaza, la malnutrition infantile est particulièrement extrême (OMS)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Yazan al-Kafarna, enfant palestinien décédé des suites de la faim et de la malnutrition dans l’enclave assiégée par le régime israélien. (Capture d’écran/X)

C’est la désolation dans la bande de Gaza où le nombre de victimes de la malnutrition et de la déshydratation ne cesse d’augmenter. Une situation plus qu’extrême, a annoncé le ministère de la Santé à Gaza.

Dans un communiqué de presse ce mercredi 6 mars, le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, le Dr Ashraf al-Qudra a déclaré le bilan des victimes de malnutrition et de déshydratation était passé à 18 martyrs. Il a averti que la famine dans le nord de la bande de Gaza avait atteint un niveau mortel, en particulier pour les enfants, les femmes enceintes et les malades chroniques.

« La famine s’aggrave, et elle coûtera la vie à des milliers de citoyens si l’agression israélienne n’est pas stoppée et si l’entrée immédiate de l’aide humanitaire et médicale n’est pas autorisée », s’est alarmé al-Qudra.

Le nombre d’enfants décédés de malnutrition et du manque de soins est ainsi passé à 18, après le décès, ce mercredi, d’une jeune fille de 15 ans au complexe médical d’Al-Shifa, a déploré le responsable qui a évoqué le cas du petit Ahmad Sakr, lui aussi décédé pour cause de la malnutrition et de la déshydratation.

Il a appelé la communauté internationale à utiliser tous les moyens de pression pour garantir l’arrêt immédiat de l’agression israélienne.

Il a également exhorté les Nations unies à prendre des mesures urgentes pour prévenir la catastrophe humanitaire et sanitaire, en particulier dans le nord de la bande de Gaza.

Ce mercredi, ce sont des dizaines d’enfants qui ont participé à une marche de protestation devant l’hôpital spécialisé koweïtien de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, pour dénoncer la politique de famine et le génocide perpétrés par le régime israélien.

À ce jour, la campagne militaire israélienne a tué 30 717 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 72 156 autres. Plus de 7 000 personnes sont portées disparues ; vraisemblablement ensevelies sous les décombres.

Et ce, alors que les organisations humanitaires internationales ont à plusieurs reprises mis en garde contre la famine dans la bande de Gaza. La situation déplorable des malades et des personnes âgées dans la bande de Gaza préoccupe de plus en plus. C’est pourquoi le ministère de la Santé de Gaza a appelé la communauté internationale à faire pression sur le régime israélien pour qu’il mette fin à son agression.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV