Alors que le ministre français de l'Intérieur s'est vanté au micro des médias locaux que la Saint-Sylvestre s'était passée dans de bonnes conditions dans tout l'hexagone, on constate de nombreuses interpellations, incendies et effractions.
Même si quelque 95 000 policiers, gendarmes et militaires de l'opération Sentinelle avaient été déployés à travers le pays pour ce réveillon, 750 voitures ont été incendiées, une quarantaine de policiers blessés et 380 personnes arrêtées, selon le ministère français de l'Intérieur, mais tout ceci, Gérard Darmanin, le qualifie de « quelques incidents survenus ici ou là ».
Parallèlement aux célébrations et cérémonies du Nouvel An en France, les médias de ce pays ont fait état de l'arrestation d'un grand nombre de personnes et de la destruction de biens publics. Ceci alors tous les yeux sont rivés sur la France à l'approche des Jeux olympiques. En effet, tout ce remue-ménage pour éviter des heurts majeurs pendant la nuit du Nouvel An semble être fait pour réussir un test grandeur nature qui prouverait que la France est tout de même capable d'assurer la sécurité pendant les JO.
Selon ces rapports, des fauteurs de troubles ont profité des rassemblements massifs organisés dans toute la France pour célébrer le Nouvel An et ont saccagé des biens publics.
Des vols, notamment de téléphones portables, ont été signalés en grand nombre parmi les spectateurs, et on recense tout de même 90 véhicules incendiés en région parisienne.
Cette soirée du Nouvel An a pourtant été qualifiée de « calme » par Darmanin, qui annonce une diminution de 10% du nombre de voitures brûlées par rapport à 2023. Le ministre de l'Intérieur a noté que 381 personnes ont été interpellées, une quarantaine d'agents blessés dans des interventions (un chiffre, là encore, en baisse) ainsi qu'un « recul de 80% des attaques et des tirs de mortiers d'artifice ».
