Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a salué le rôle du général Moussavi dans l’axe de la Résistance et la lutte contre le terrorisme dans la région.
« L’ennemi le connaissait mieux que nous, car il avait reçu de violents coups de sa part, et l’ennemi savait quel rôle et quelle influence il avait pour le contrer », a-t-il dit avant d’ajouter que l’Iran ne fera jamais preuve de patience face au martyre de ses compatriotes.
« Notre vengeance pour l’assassinat de Seyyed Razi ne sera rien d’autre que l’élimination du régime sioniste », a-t-il souligné avant de renchérir que l’Iran se réserve le droit de répondre à ce crime lâche au moment voulu et opportun sans se précipiter et sans entrer dans le jeu du régime de Tel-Aviv qui cherche à provoquer l’Iran pour élargir le feu de la guerre dans la région.
L’Iran maintient une mission consultative en Syrie à la demande de Damas dans le but d’aider ce pays arabe déchiré par la guerre à se débarrasser des terroristes soutenus par l’étranger qui combattent le gouvernement démocratiquement élu depuis 2011.
Plus tôt en décembre, Israël a tué deux conseillers militaires du CGRI – Mohammad Ali Ataee Shoorcheh et Panah Taqizadeh – lors d’une autre attaque en Syrie.
Le CGRI avait alors annoncé dans un communiqué que ces deux officiers ont été tués en martyr dans le contexte de la sauvagerie implacable du régime israélien « faux et tueur d’enfants » à Gaza.
Réagissant aux évolutions, Jean-Michel Vernochet, analyste politique, journaliste et géopoliticien français, partage son analyse avec nous.
