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Les analyses de la rédaction :
1. Mozambique : le pays récupère la majorité du territoire des mains des terroristes
Les terroristes dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, ont subi une lourde défaite avec la perte de plus de 90 % du territoire qu’ils contrôlaient, a indiqué mardi l’armée.
« Les insurgés ont été refoulés dans la forêt de Catupa, au nord-est du district de Macomia, où ils continuent d’opérer en petits groupes », a déclaré lors d’une conférence de presse le commandant de l’armée mozambicaine, Tiago Nampele.
Il a ajouté que les forces armées, soutenues par la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIM), prévoient de lancer une offensive contre les terroristes, dont le nombre est actuellement entre 200 et 250 individus.
Par ailleurs, il a souligné que les insurgés n’opèrent plus depuis des bases fixes, préférant se déplacer en petits groupes dans les forêts de Catupa.
L’ONG internationale Médecins sans frontières (MSF) a récemment tiré la sonnette d’alarme sur la situation sécuritaire « volatile et instable » dans la province de Cabo Delgado.
Elle a souligné que depuis septembre, de multiples attaques ont eu lieu dans la région, provoquant le déplacement de milliers de personnes dans les districts de Macomia, Mocimboa da Praia et Muidumbe.
En 2021, la province de Cabo Delgado, riche en gaz et en pétrole, a été le théâtre de violentes attaques terroristes, faisant des centaines de victimes et poussant des dizaines de milliers d’habitants à fuir la région permettant non seulement à des multinationales comme le géant français Total, de s’y installer pour exploiter les ressources du pays en toute tranquillité, mais également, de faire intervenir les forces armées françaises dans le pays et recréer ainsi la même situation que dans le Sahel. Mais le président mozambicain, Filipe Nyusi, avait catégoriquement refusé ce plan, et a préféré faire intervenir la force militaire régionale.
Plus de 3 100 soldats de SADC ont été déployés dans cette province pour apaiser les troubles. Les pays contributeurs à la mission sont l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, le Lesotho, le Malawi, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et la Zambie. Et le résultat est sans appel.
2. Mali : les FAMa ripostent avec fermeté
Dans une démonstration remarquable de résilience et de professionnalisme, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont repoussé avec succès une attaque terroriste contre le camp de Mourdiah, le lundi 25 décembre 2023. L’État-major des Armées a rapidement informé l’opinion nationale et internationale de l’action décisive entreprise par les forces de sécurité du Mali.
Les FAMa ont fait preuve d’une grande efficacité dans leur riposte, rétablissant rapidement leur position face à l’agression terroriste. Cependant, cette victoire n’est pas venue sans coût, avec des dégâts matériels considérables et des pertes en vies humaines tant du côté des forces de sécurité que des assaillants.
La réaction prompte et coordonnée des FAMa a été saluée, notamment grâce au déploiement stratégique des Forces spéciales et à l’utilisation judicieuse des vecteurs aériens. Les avions en reconnaissance ont suivi les mouvements des terroristes en retraite dans le secteur de Naoulena, détruisant avec précision plusieurs cibles mobiles.
L’État-major des Armées a tenu à rassurer la population en affirmant que la traque et la destruction des éléments terroristes se poursuivront sans relâche. La mutualisation de tous les moyens disponibles est au cœur de cette opération, démontrant l’engagement inébranlable des forces de sécurité maliennes à assurer la sécurité du pays.
Le Mali, uni dans sa détermination, affirme haut et fort que la menace terroriste ne brisera pas sa résolution. « Unis, nous vaincrons ! » proclame l’État-major des Armées, soulignant l’importance de la solidarité nationale dans la lutte contre le terrorisme.
La communauté internationale suit de près ces événements, reconnaissant le courage des FAMa et exprimant son soutien envers le peuple malien. Alors que le pays se remet de cette épreuve, la détermination à éradiquer le terrorisme demeure plus forte que jamais, laissant entrevoir un avenir de sécurité et de prospérité pour le Mali.
3. Niger : après la France, c’est au tour des USA
Depuis le coup de force du 26 juillet, beaucoup se sont demandé pourquoi Niamey a mis la France à la porte, mais pas les États-Unis, qui sont pourtant les maîtres de l’Élysée. Maintenant, pourrait-on se dire qu’après avoir mis la France à la porte, c’est au tour des États-Unis.
Les autorités nigériennes ont annoncé qu’elles vont réviser tous les accords militaires avec les pays disposant des bases au Niger.
Cette décision a été notifiée aux pays concernés dans une correspondance adressée à leurs représentations diplomatiques par le ministère nigérien des Affaires étrangères.
« Depuis l’avènement au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le 26 juillet 2023, le Niger s’est résolument engagé dans la voie de l’affirmation de sa souveraineté, la sauvegarde de la patrie et la défense de ses intérêts », indique la correspondance.
« Dans cette perspective et conformément aux exigences du peuple nigérien, le ministère informe tous les pays partenaires, qui disposent d’une force militaire stationnée sur le territoire national, que le Niger procédera une révision de tous les accords signés avec les dits pays », a ajouté la même source, précisant qu’à cet effet, « un projet de protocole d’accord leur sera soumis pour insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale ».
Ce sont les États-Unis d’Amérique, l’Allemagne et l’Italie qui disposent des bases militaires au Niger.
Suite au coup d’État du 26 juillet dernier et le refus des autorités françaises de leur reconnaître toute légitimité, les militaires du CNSP ont demandé et obtenu le retrait de tous les soldats français au Niger. Les derniers soldats français ont quitté Niamey le vendredi 22 décembre. Serait-ce maintenant au tour des États-Unis, de l’Allemagne et de l’Italie ?