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Au moins 12 morts dans une frappe israélienne contre l'hôpital indonésien au nord de la bande de Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'aviation israélienne bombarde l'hôpital indonésien de Gaza, le 20 novembre 2023. (Photo via Nationalnews)

L'armée israélienne a mené des frappes d’artillerie sur l’hôpital indonésien et ses environs aux premières heures de ce lundi 20 novembre.

Au moins 12 Palestiniens ont été tués lors des frappes des forces israéliennes sur l'hôpital indonésien, l'un des plus grands hôpitaux du nord de la bande de Gaza, en ce 45e jour de l'agression brutale contre la bande assiégée. 

Des rapports indiquent que les forces israéliennes vont répéter ce qui s'est passé à l'hôpital al-Shifa et occuperont également l'hôpital indonésien alors que les chars encerclent le lieu.

La semaine dernière, l'armée du régime sioniste a attaqué l'hôpital al-Shifa, le principal hôpital de Gaza, prétendant qu’il s’agissait d’un « centre opérationnel » du Hamas, avec à l'appui des images et des vidéos officieuses des « armes et des équipements » du Hamas. 

Selon l'équipe médicale, l'hôpital indonésien a été pris pour cible sans sommation préalable.

Les frappes ont incité le personnel de l'hôpital à demander une aide urgente aux Nations Unies et à la Croix-Rouge.

Suite aux frappes, le bureau des médias lié au gouvernement dans la bande de Gaza a mis en garde contre un autre massacre qui pourrait être commis à l'hôpital indonésien.

Lire aussi : Factbox : comment le régime israélien fabrique ses mensonges pour le public occidental

Les autorités médicales de Gaza ont déclaré que l'hôpital avait la capacité d'accueillir au maximum 140 patients, contrairement aux 650 patients actuels. Il abrite également des milliers de Palestiniens déplacés qui cherchent un endroit où se réfugier des atrocités de la guerre.

De nombreuses victimes ont également été signalées lors d'une frappe aérienne qui a visé une école voisine, où des centaines de familles se sont réfugiées.

Lundi également, les cadavres de plus de 30 Palestiniens ont été transférés à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, dans le centre de Gaza, après les frappes israéliennes contre les camps de réfugiés de Bureij et Nuseirat.

Lors de leurs frappes aériennes sur Gaza, les avions de chasse israéliens ont ciblé à plusieurs reprises des hôpitaux, des immeubles résidentiels, des mosquées et des églises. En vertu de la Convention de Genève, les attaques contre les hôpitaux sont strictement interdites.

Plusieurs hôpitaux de la ville de Gaza sont devenus des refuges pour les Palestiniens espérant être épargnés par les bombardements israéliens, qui ont commencé début octobre.

Le 17 octobre, des centaines de civils ont été tués et blessés lors des frappes aériennes israéliennes sur l'hôpital al-Ahli dans la ville de Gaza. L'attaque a été condamnée comme un acte génocidaire par de nombreux gouvernements à travers le monde.

Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) a exhorté le secrétaire général des Nations Unies à former un comité international chargé de visiter les hôpitaux de la bande assiégée afin de dévoiler les mensonges propagées par les médias israéliens. 

L’agression israélienne contre la bande de Gaza a jusqu’à présent fait plus de 13 000 morts, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 30 000 blessés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV