Partout dans le monde, des citoyens ont organisé de nouveaux rassemblements pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens et exiger la fin de la guerre israélienne contre Gaza.
Des séquences vidéo montrent des étudiants pro-palestiniens prenant d’assaut un bâtiment administratif abritant les bureaux du président de l’Université du Michigan, Santa Ono, et tentant d’organiser un sit-in de protestation vendredi 17 novembre.
Un clip, visionné 4 millions de fois sur X, anciennement Twitter, montre un groupe de manifestants se pressant devant une porte du bâtiment avant d’être laissés entrer par inadvertance par quelqu’un qui tentait d’en sortir à Ann Arbor, près de Détroit.
Bien que la police du campus ait fait de son mieux pour empêcher les manifestants en colère d’y entrer, les étudiants se sont introduits de force dans le bâtiment et s’y sont rassemblés en signe de soutenir les Palestiniens dans la bande de Gaza et de condamner les crimes d’Israël.
D’autres vidéos montrent les étudiants scandant « Déplacez le flic, dégagez-vous, nous savons que vous êtes formés en Israël » sous les yeux de la police du campus.
Il va sans dire que, dans de nombreux cas, de telles protestations sont accusées d’être l’expression d’un « soutien ouvert aux actions du Hamas » ou l’escalade des « menaces antisémites » aux États-Unis.
Les zones entourant Détroit et Dearborn abritent la plus grande population musulmane des États-Unis, dans l’État du Michigan, où la sympathie pour le peuple palestinien est profonde.
Dans un contexte où les sentiments anti-israéliens sont vifs aux États-Unis, Rashida Tlaib, seule représentante américaine d’origine palestinienne au Congrès, a accusé le président américain de complicité dans le « génocide » contre les Palestiniens.
Cela, alors qu’au moins 4 000 personnes participent à une manifestation pro-palestinienne à Genève. Les manifestants ont défilé pacifiquement dans le centre-ville de Genève et se sont rassemblés devant le siège européen des Nations unies, où une minute de silence a été observée pour tous ceux qui ont été tués à Gaza.
Dans la ville italienne de Milan, des centaines de manifestants ont appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, tout en scandant et en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtons le génocide à Gaza », « Sauvons Gaza » ou « Cessez-le-feu maintenant ».
Dans la ville portugaise de Lisbonne, des milliers de manifestants pro-palestiniens sont descendus dans la rue pour exiger le respect des droits du peuple palestinien.
Des rassemblements similaires ont eu lieu à Barcelone, en Espagne, où des centaines de manifestants ont condamné territoire assiégé.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté le 18 novembre en France pour demander un «cessez-le-feu immédiat à Gaza», à l'initiative du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, rapporte RT. À Paris, un cortège comptant plusieurs milliers de manifestants s'est élancé le 18 novembre sous la pluie derrière une banderole «Halte au massacre à Gaza et en Cisjordanie, cessez-le-feu immédiat».
«Vive la résistance du peuple palestinien !», figurait aussi sur une autre banderole. À Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont réunies près du Vieux-Port. Une minute de silence a été observée pour les victimes palestiniennes, a constaté une journaliste de l'AFP. À Toulouse, un cortège a rassemblé en matinée de 1 200 personnes selon la préfecture à 4 000 selon la CGT.
Les attaques brutales de l’armée israélienne contre Gaza sont entrées dans leur 44e jour, alors que selon les dernières statistiques du ministère palestinien de la Santé, au moins 12 000 Palestiniens, surtout des femmes et des enfants, ont été tués et de nombreux autres blessés depuis le début du conflit le 7 octobre.