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Tempête d'Al-Aqsa : les médias israéliens passent à l’aveu sur la gravité de l’état de choc

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des colons sionistes se mettent à l'abri pendant l'avertissement d'une sirène d'attaque à la roquette. (Photo d'archives)

Des milliers de colons et de soldats israéliens sont aux prises avec la dépression en Palestine occupée où le bilan des suicides montre une hausse depuis le 7 octobre dernier.

Le journal israélien Maariv appelle « le samedi noir » le 7 octobre dernier marquant l’éclatement d’une guerre qui a entraîné de graves problèmes de santé psychique à des milliers de colons et militaires israéliens.

« Des centaines de soldats israéliens souffrent désormais de graves problèmes psychiques dus à la gravité de l’état de choc qu’ils ont vécu le 7 octobre (et de la gravité de la guerre dont ils ont été témoins avec le déclenchement de l’invasion terrestre à Gaza) ; cela à tel point que le secteur psychiatrique du système de santé israélien en est lourdement sous pression », écrit Maariv ; or, « les experts ne savent toujours pas quelles conséquences ces problèmes auront à long terme pour ceux qui en souffrent », ajoute le rapport.

Maariv écrit que le nombre de personnes souffrant de problèmes mentaux et psychiques a considérablement augmenté, les listes des assurances sociales montrant à elles seules qu’environ 13 000 personnes ont fait une demande à cet effet, afin de recevoir les soins nécessaires, tandis que 2 000 autres ont été présentées aux cliniques par l’intermédiaire du ministère des Affaires militaires. Le journal indique aussi qu’il s’agit juste de statistiques préliminaires liées à une première vague de cette tendance, ajoutant que les chiffres mentionnés vont certainement augmenter.

Des milliers de familles sionistes attendent actuellement que les institutions officielles concernées prennent en charge leur traitement, ajoute le journal.

« Tout le monde se souvient des conversations téléphoniques enregistrées le 7 octobre entre les opérateurs des forces de sécurité et des colons terrifiés qui criaient : “Alors, où est l'armée israélienne ?” ». « Aujourd’hui encore, des dizaines de milliers de personnes psychologiquement traumatisées crient : “où sont les institutions officielles d’Israël ?” », ajoute Maariv.

Ces personnes traumatisées par la guerre, on leur a donné la promesse qu’elles seront soignées et recevront le traitement dont elles auraient besoin, mais l’avenir leur montrera qu’elles sont abandonnées à leur triste sort, ajoute le rapport.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV