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Israël a largué plus de 18 000 tonnes d'explosifs sur Gaza (Bureau des médias du gouvernement à Gaza)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue montre de la fumée près des maisons et des bâtiments détruits par les frappes israéliennes dans la ville de Gaza, le 10 octobre. ©Reuters

Les responsables palestiniens de la bande de Gaza assiégée affirment que le régime israélien a largué près de 20 000 tonnes d'explosifs sur le territoire dans le cadre de son agression en cours.

« L'armée d'occupation israélienne a largué plus de 18 000 tonnes d'explosifs sur la bande de Gaza depuis le début de son agression il y a 24 jours », a déclaré lundi 30 octobre le Bureau des médias du gouvernement à Gaza dans un communiqué.

Le communiqué ajoute que 10 000 personnes ont été tuées ou sont toujours portées disparues à la suite des bombardements intensifs du régime qui ont également provoqué des dégâts à grande échelle.

​Le bureau indique aussi que 50 tonnes d'explosifs ont été larguées jusqu'à présent sur chaque kilomètre dans la bande de Gaza.

Cette déclaration intervient après que le bureau des médias du Hamas, Mouvement de résistance palestinien basé à Gaza, a déclaré la semaine dernière qu'Israël avait bombardé Gaza avec plus de 12 000 tonnes d'explosifs. Il a ajouté que cela équivalait à la puissance de la bombe nucléaire larguée sur la ville japonaise d’Hiroshima.

Hier lundi, le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Hissein Brahim Taha, a déclaré dans un communiqué que les bombardements incessants sur la bande de Gaza assiégée constituaient un crime de guerre et une violation flagrante du droit international.

Il a ajouté que les frappes aériennes israéliennes ont également fait « des blessés parmi des civils innocents, notamment des femmes, des enfants, du personnel médical et des journalistes ».

Le chef de l'OCI a déclaré que les attaques israéliennes contre les hôpitaux de Gaza et le blocus total du territoire constituent « une punition collective, des crimes de guerre et une violation flagrante du droit international ».

Israël a mené sa guerre sanglante contre la bande de Gaza le 7 octobre après que les mouvements de résistance palestiniens basés là-bas ont lancé une opération surprise, baptisée Tempête d'Al-Aqsa, contre l'entité occupante.

Depuis le début de la guerre, le régime israélien a commis des crimes de guerre à Gaza, tuant plus de 8 300 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Il a également imposé un siège complet à plus de 2 millions de Gazaouïs, leur coupant l’accès à l’eau, à l’électricité, à la nourriture et au carburant.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV