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Dmitri Peskov : Toute offensive terrestre israélienne contre Gaza ne fera qu'aggraver la situation humanitaire déjà catastrophique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le Kremlin affirme que la situation dans la bande de Gaza pourrait encore se détériorer en cas d’incursion terrestre de l’armée israélienne.

« La situation dans la bande de Gaza est catastrophique et pourrait encore se détériorer avec le lancement d’une opération terrestre par Israël », a déclaré jeudi le Kremlin.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que la communauté internationale devait s’efforcer d’adopter une résolution « équilibrée » sur le Moyen-Orient au sien du Conseil de sécurité de l’ONU. Un cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens doit être décrété « le plus rapidement possible » à Gaza, a-t-il souligné.

Il a précisé que le projet de résolution visant à répondre à la crise à Gaza présenté par la Russie devant le Conseil de sécurité était « plus équilibré » que le projet présenté par les États-Unis.  

« Le projet américain ne contient toujours pas d’appel au cessez-le-feu. Il ne condamne pas les attaques aveugles contre des civils et des biens civils à Gaza. Il ne dénonce pas les actes visant à réinstaller de force des civils », a affirmé la délégation russe à l’ONU, en jugeant que les États-Unis ne veulent « tout simplement pas » que les décisions du Conseil « influencent d’une manière ou d’une autre » l’« intervention violente » d’Israël à Gaza.

Le porte-parole du Kremlin a indiqué qu’il serait informé de la date du voyage du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en Russie.

Après le rejet, la semaine dernière, de deux projets de résolution visant à répondre à la crise à Gaza, le Conseil de sécurité a, dans l’après-midi du 25 octobre, échoué à adopter deux textes concurrents, l’un présenté par les États-Unis, l’autre par la Fédération de Russie, à l’issue de votes qui ont donné lieu à des clivages manifestes

Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, a regretté que le Conseil de sécurité n’ait pas saisi une autre occasion de répondre à la crise sans précédent au Moyen-Orient.

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie exigeait la fin immédiate des hostilités dans la bande de Gaza, et des négociations sur la création d’un État palestinien.

« La Russie condamne les actions terroristes et toutes les autres actions qui violent le droit humanitaire international et causent des dommages aux civiles. Elle appelle à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations sur la création d’un État palestinien indépendant, ce qui a été solennellement promis aux Palestiniens il y a près de 75 ans », a-t-il rappelé lors d’une séance plénière d’une conférence de haut niveau sur la sécurité eurasienne à Minsk.

Selon Lavrov, les tentatives de Washington de monopoliser le processus de résolution de la crise au Moyen-Orient ont conduit à la situation désastreuse actuelle.

Israël a déclenché le 7 octobre la guerre contre la bande de Gaza, suite à l’opération Tempête d’Al-Aqsa du Hamas.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV