Selon le mouvement du Jihad islamique de la Palestine, l’assassinat d’un responsable du Hamas en prison révèle l’étendue de la sauvagerie du régime israélien.
Le mouvement du Jihad islamique de la Palestine (JIP) a déploré la mort d'un haut cadre du Mouvement de résistance palestinien, Hamas, dans une prison israélienne, affirmant que cet événement tragique révèle l'étendue de la brutalité du régime d'occupation contre les détenus palestiniens.
« Le Service pénitentiaire israélien (SPI) et le Shin Bet mènent une guerre ouverte contre les prisonniers palestiniens incarcérés derrière les barreaux dans les centres de détention du régime occupant », a dénoncé le JIP dans un communiqué lundi soir, selon la chaîne d’information libanaise, Al Mayadeen.
Le régime israélien a prétendu que sa mort était due à une crise cardiaque.
Le Hamas a déploré la mort de Daraghmeh, la qualifiant d'« assassinat » par le régime israélien.
Le leader du Hamas, Omar Daraghmeh, a été tué dans la prison israélienne de Megiddo des suites de tortures, a indiqué le mouvement palestinien dans un communiqué.
Selon des sources palestiniennes, Daraghmeh a été arrêté aux côtés de son fils au début de l'opération Tempête d'al-Aqsa, dans le cadre d'une vaste campagne de détention menée par les forces israéliennes à travers la Cisjordanie.
Le JIP a clairement indiqué qu’il considérait ce qui est arrivé à cet homme de 58 ans et sa mort inattendue comme un « meurtre avec préméditation ».
Il a également indiqué que le crime a été perpétré avec le soutien de certains membres de la communauté internationale, qui ont encouragé le régime de Tel-Aviv et ses différentes institutions à commettre davantage d'atrocités.
Plus tôt dans la journée, la Société des prisonniers palestiniens (SPP) a déclaré qu'Israël avait tué Omar Daraghmeh qui avait été arrêté le 9 octobre et placé en détention administrative.
Le SPP a déclaré dans un communiqué que le récit israélien sur les circonstances de la mort du membre du Hamas « reste sujet à doute », d'autant plus qu'il avait comparu à une audience du tribunal quelques heures plus tôt et qu'il semblait en bonne santé.
Les troupes israéliennes ont arrêté plus de 1 215 Palestiniens en Cisjordanie depuis le début des combats entre les groupes de Résistance palestiniens et Israël, le 7 octobre.
Plus tôt ce mois-ci, le président du Club des prisonniers palestiniens, Qadura Fares, a mis en garde contre la montée des pratiques brutales israéliennes contre les prisonniers palestiniens et a souligné la nécessité de dénoncer les atrocités commises par le régime sioniste.
"العديد من الأسرى الفلسطينيين تكسرت أطرافهم وأرجلهم وأيديهم وبعد عملية الضرب لم يتعرف عليهم رفاقهم"
— قناة الميادين (@AlMayadeenNews) October 19, 2023
رئيس هيئة شؤون الأسرى والمحررين قدورة فارس#طوفان_الأقصى #الثورة_الكبرى #فلسطين pic.twitter.com/cvnADJCUVC
Fares a déclaré dans un communiqué que « de nombreux prisonniers ont eu les membres, les jambes et les bras cassés par les forces israéliennes », ajoutant que les autres détenus « n’ont pas pu les reconnaître » suite aux violentes subies.
Il a ajouté que la prison du Néguev « est devenue comme la prison d’Abou Ghraib, car c’est un centre de brutalité et de comportements cruels contre nos prisonniers héroïques », soulignant qu’« Israël se venge des prisonniers palestiniens pour sa défaite [à Gaza] ».
Fares a finalement appelé les puissances occidentales à agir en faveur des principes qu’elles prêchent aux autres.
« Élevez la voix pour soutenir les principes que vous défendez... ou êtes-vous revenus à votre passé de puissance coloniale ».
