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"Les musulmans sont prêts à se sacrifier pour lutter contre le régime sioniste" (Qalibaf)

Mohamad-Baqer Qalibaf, président du Parlement iranien. ©Fars News

Le président du Parlement iranien a réagi ce mercredi 18 octobre aux frappes aériennes israéliennes contre l'hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza.

« Hier soir, sous les yeux du monde entier, les sionistes diaboliques ont commis le terrible génocide du peuple opprimé de Gaza. Les sionistes ont révélé au monde leur visage laid et leurs mains ensanglantées et montré que les droits de l’homme et les institutions internationales sont complètement dénués de sens à notre époque. L’ère de la publication des communiqués et de l’expression de faux regrets est bel et bien révolue. Le monde attend des actions concrètes », a déclaré Mohammad-Baqer Qalibaf, président du Parlement iranien.

« Nous, musulmans, sommes prêts à nous sacrifier pour lutter contre le régime sioniste. Outre la condamnation de ces crimes, les nations musulmanes et arabes attendent de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures pratiques concertées pour arrêter cette machine de guerre », a-t-il noté.

« Les sionistes ouvrent les portes de l’enfer de leurs propres mains et incitent les musulmans à ne plus contenir leur colère. Avec toutes ces cruautés sans fin, ils détruiront leur lignée, si Dieu le veut. »

Lors de la séance publique du Parlement, après le discours du président du Parlement Mohammad Baqer Qalibaf, les députés ont condamné ensemble ce crime du régime sioniste, scandant « Mort à Israël », « Mort à l'Amérique », « Israël est détruit », « La Palestine est victorieuse », « Ô Leader libre, nous sommes prêts »...

Par la suite, les députés ainsi que le président du Parlement, sont descendus dans la rue devant les locaux du Parlement pour afficher leur colère envers le régime sioniste.

Mardi 17 octobre, 700 civils, principalement des femmes et des enfants, ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes qui ont visé l'hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza.

Le bilan réel pourrait être bien plus élevé puisque, selon le ministère de la Santé de Gaza, « des centaines de victimes sont encore sous les décombres ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV