Israël a bombardé l’hôpital Al-Ahli Arab dans le quartier d’al-Zaitoun, dans le centre de Gaza, tuant et blessant des centaines de personnes, selon Al-Quds Press.
Par ailleurs, le site d’information Sky News, citant le ministère palestinien de la Santé, affirme qu’au moins 500 personnes ont été tuées dans un bombardement contre un hôpital de la ville de Gaza.
Ashraf al-Qedra, porte-parole du ministère de la Santé, a déclaré dans un communiqué : « Les premières estimations indiquent qu’entre 200 et 300 personnes sont tombées en martyr dans le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arab de la ville de Gaza. »
Le ministère a ensuite révisé ce chiffre à au moins 500, ont rapporté AP et Reuters.
L’hôpital Al-Ahli Arab dit aussi l'hôpital Al-Maamadani ou l'hôpital baptiste de Gaza, géré par l’Église anglicane, a été touché précédemment par des tirs de roquettes israéliennes le 14 octobre, faisant quatre blessés parmi son personnel.
Selon l’agence de presse palestinienne Shehab, le porte-parole du ministère de la Santé a souligné que cette attaque constituait une tuerie de masse.
❌This is a genocide!
— PRCS (@PalestineRCS) October 17, 2023
Hundreds of martyrs as a result of the occupation forces targeting the Al-Ma'madani Hospital in Gaza Strip, where thousands of displaced people are forcibly residing.#Gaza_under_attack pic.twitter.com/P9V8aKIWDI
Certaines sources d’information ont estimé le nombre de martyrs à plus de 600 personnes.
Plus tôt, les responsables de la santé à Gaza avaient déclaré que le seul hôpital d’oncologie des territoires palestiniens serait fermé au plus tard dans les prochaines 48 heures.
Le Dr Sabhi Eskik, directeur général de l’hôpital de l’amitié Turquie-Palestine, a affirmé que le manque de carburant affecte la capacité de l’hôpital à fournir des services médicaux aux patients atteints de cancer.
Divers rapports font état de l’état critique des hôpitaux de Gaza suite aux attaques du régime israélien et à l’annonce d’un siège complet contre Gaza.
Selon l’annonce de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, près de la moitié de la population de Gaza, soit plus de 2 millions d’habitants, a été déplacée au cours de la semaine dernière.