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La Colombie et le Venezuela dénoncent l’agression israélienne contre Gaza assiégée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les ruines de la mosquée Yassine, détruite par les bombardements israéliens, le 9 octobre 2023, Gaza. ©New York Times

Dans un post publié dimanche 15 octobre sur X (anciennement Twitter), le président vénézuélien Nicolas Maduro a condamné les « attaques aveugles contre la population civile par Israël, causant des milliers de morts et de blessés », avant de préciser que l’agression israélienne a franchi la ligne du « respect du droit humanitaire international ».

Lors d’un appel téléphonique du dimanche 15 octobre avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Nicolas Maduro a indiqué que Caracas enverrait plus de 30 tonnes d’aide humanitaire « pour le peuple palestinien » dans les prochains jours.

Selon le post de M. Maduro, les deux parties se sont accordés sur la nécessité de la mise en place d’un corridor humanitaire pour venir en aide aux Gazaouis.

Colombie : « les génocides ne sont pas soutenus »

Dimanche 15 octobre, le président colombien Gustavo Petro a critiqué le régime israélien pour avoir commis des crimes dans la bande de Gaza assiégée, affirmant que « les génocides ne sont jamais soutenus ».

Depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre, M. Petro a exprimé sa solidarité avec les Palestiniens dans de nombreux posts sur X.

En raison de la position du président colombien, considérée comme étant « hostile et antisémite » par le régime israélien, ce dernier a fait part de sa décision d'arrêter ses exportations d’armes vers la Colombie.  

Suite à cette décision, Gustavo Petro a souligné : « Si nous devons suspendre nos relations avec Israël, nous les suspendrons. Nous ne soutenons pas les génocides. Le président colombien ne sera pas insulté ».

Dans ce droit fil, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Haiat, a déclaré dimanche que l’ambassadrice de Colombie, Margarita Manjarrez, a également été convoquée à la suite des déclarations de Petro dans lesquelles il comparait les Israéliens aux « nazis » en raison de leur agression brutale et du siège complet de Gaza.

M. Petro a déclaré qu’Israël devait cesser ses attaques systématiques contre les civils et le génocide des Palestiniens, exhortant l’Union européenne à respecter le droit international et à condamner les crimes israéliens.

Ceci intervient alors que l’UE a exprimé son soutien à Israël dans son agression contre les Palestiniens à Gaza, suscitant de nombreuses critiques.

Le président colombien a également souligné que les besoins fondamentaux de la vie doivent être protégés à Gaza, s’engageant à y envoyer des aides humanitaires.

Le 7 octobre, le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération « Tempête d’Al-Aqsa » au plus profond des territoires occupés par le régime israélien. Elle répond à la profanation récurrente de la mosquée Al-Aqsa à Qods occupée ainsi qu’à l’intensification des atrocités israéliennes contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée.

Le régime infanticide israélien a répondu par des frappes aériennes intensives sur des cibles civiles dans la bande de Gaza, tuant au moins 2 808 Palestiniens en martyr et blessant quelque 10 000 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Le régime israélien a également imposé le siège total de Gaza, laissant la ville, où vivent plus de 2,3 millions de Palestiniens, sans eau, sans électricité, sans Internet et sans carburant.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV