La présidente de la Chambre des représentants indonésienne et ses homologues turc, chinois, sud-africain et russe ont affiché leur protestation contre la négligence envers la question palestinienne commise par le G20 dans la récente déclaration commune des dirigeants du groupe.
Selon le bureau de presse officielle du gouvernement indonésien, interrogée sur la déclaration commune des dirigeants du G20 publiée samedi 14 octobre à New Delhi, Mme Puan Maharani, présidente de la Chambre des représentants indonésienne, a déclaré : « Dans cette déclaration, la guerre en Ukraine a été évoquée, mais d’autres problèmes mondiaux importants, comme la question palestinienne, n’ont pas été pris en compte. »
Mme Maharani a déclaré qu’il a signé une déclaration commune avec ses homologues turc, chinois, sud-africain et russe espérant que la question palestinienne sera abordée dans la déclaration commune de G20.
Dans cette déclaration commune, il est dit : « Compte tenu de la guerre en Ukraine et rappelant les négociations de Bali, nous avons transmis nos positions et nos décisions nationales aux Nations unies. Nous soulignons que tous les pays doivent respecter les objectifs et lois de la Charte des Nations unies. Toutes les nations doivent s’abstenir de menacer ou de recourir à la force et de piétiner l’intégrité territoriale et l’indépendance politique des autres nations. Le recours ou la menace de recourir à des armes nucléaires est inacceptable. »
« Cette déclaration commune n’a pas été faite parce que nous n’étions pas d’accord sur l’importance de la question de l’Ukraine, mais parce que d’autres questions ont été négligées, comme celle de la Palestine », a déclaré Mme Maharani.
Elle a souligné : « L’intensification de la guerre entre Gaza et Israël a fait des milliers de morts et de blessés. Il est donc nécessaire de prêter attention à la question palestinienne. »
Depuis le 7 octobre 2023, les forces de la Résistance palestinienne ont lancé depuis Gaza l’opération Tempête Al-Aqsa contre les positions du régime sioniste dans les territoires occupés.
