Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou a toujours soutenu la création d'un État palestinien, alors que l’aviation israélienne largue sans cesse ses bombes sur la bande de Gaza assiégée.
Lors du forum « Semaine russe de l’énergie » mercredi 11 octobre à Moscou, Poutine a souligné que son pays a toujours soutenu la décision du Conseil de sécurité des Nations unies sur la création d'un État indépendant palestinien.
« Nous avons toujours soutenu la mise en œuvre des décisions du Conseil de sécurité de l'ONU, je veux dire avant tout la création d'un État palestinien indépendant », a-t-il réitéré.
Ces propos de Poutine interviennent alors qu'Israël a lancé depuis le 7 octobre des frappes meurtrières sur la bande de Gaza, densément peuplée, suite à l'attaque surprise de la Résistance palestinienne basée à Gaza contre Israël.
Samedi à l'aube, le Hamas secondé par des groupes palestiniens a lancé depuis Gaza une opération militaire baptisée « Tempête d'Al-Aqsa », en réponse aux exactions des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien depuis de longues décennies et les profanations répétées de la mosquée Al-Aqsa qui se situe dans la partie occupée de Qods-Est.
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Poutine a qualifié l’escalade de violence entre Israël et les Palestiniens d’exemple clair de l’échec de la politique américaine au Moyen-Orient. Washington n'a pas pris en compte les revendications des Palestiniens.
« On ne sait pas s'il sera possible de calmer la situation à l'avenir, mais nous devons y parvenir, car l'expansion de la zone de conflit peut avoir des conséquences désastreuses », a-t-il prévenu.
Au sujet de la décision de Washington d'envoyer un groupe aéronaval, qui comprend l'USS Gerald R. Ford, dans les eaux méditerranéennes au plus proche d'Israël, il a indiqué :
« Je ne comprends pas pourquoi les États-Unis entraînent un porte-avions vers la mer Méditerranée. Je ne comprends pas vraiment. Vont-ils bombarder le Liban ou quoi ? Ou ont-ils décidé d’essayer d’effrayer quelqu'un ? Il y a des gens là-bas qui n’ont plus peur de rien. Ce n’est pas ainsi qu’on résoudra le problème. Des solutions de compromis doivent être recherchées. Bien entendu, de telles actions enveniment la situation. »
Le bilan à Gaza s'élève à 1 200 morts et environ 5 600 blessés, rapporte le ministère de la Santé de Gaza, après près de cinq jours de frappes aériennes israéliennes sur Gaza, qui abrite quelque 2,3 millions de personnes.
