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Washington cherche une plus grande hégémonie militaire en Asie en élargissant sa force spatiale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Pyongyang juge nécessaire le lancement d’un satellite de surveillance militaire. ©Iridium satellites

Le programme de satellites de surveillance de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est une mesure « indispensable » pour contrer la « militarisation de l’espace» américaine, a déclaré mardi l'agence de presse nord-coréenne KCNA.

Dans un article publié sur KCNA, Ri Song Jin, chercheur à la National Aerospace Technology Administration, a déclaré que Washington cherchait une plus grande hégémonie militaire en Asie en élargissant sa force spatiale, faisant référence à une récente visite du commandant de la Force spatiale américaine à Tokyo, au Japon, sans oublier d’évoquer le déploiement d'une composante de la Force spatiale en Corée du Sud.

De telles actions n’étaient « rien d’autre qu’un rideau de camouflage pour dissimuler le scénario d’une attaque préventive contre les pays anti-américains et indépendants », dit l’article intitulé « Déploiement de la force spatiale américaine visant une guerre d’agression préventive », mentionnant la Corée du Nord, la Chine et la Russie.

« Maintenant que les États-Unis s’acharnent sur la militarisation de l’espace avec pour objectif ultime une attaque nucléaire préventive en introduisant massivement une force spatiale dans la péninsule coréenne et ses environs », a déclaré Ri, « le développement spatial, y compris un satellite de reconnaissance militaire, est une option stratégique indispensable pour garantir les intérêts sécuritaires et le droit à l’existence de la RPDC.»

Cet article intervient alors que la RPDC s'est engagée à tenter ce mois-ci de placer en orbite un satellite de surveillance après l'échec de ses deux premières tentatives.

Le mois dernier, lors d'une visite en Russie du dirigeant de la RPDC, Kim Jong-un, le président russe, Vladimir Poutine, s'est engagé à aider Pyongyang à construire des satellites.

En 2019, l'ancien président américain Donald Trump a ordonné au Pentagone de créer la Force spatiale – la première nouvelle branche militaire américaine depuis 72 ans – appelant à la «domination spatiale» de son pays.

La Russie a également exprimé son inquiétude quant à la militarisation croissante de l’espace par les États-Unis et leurs alliés, avertissant que de telles mesures hostiles devraient être contrebalancées.

Moscou a averti que la mise en œuvre des plans militaires américains dans l'espace pourrait déclencher une nouvelle ère de course aux armements dans l'espace

La Chine a également critiqué les États-Unis pour avoir promu « une militarisation de l’espace avec une mentalité de guerre froide ».

Un porte-avions américain arrivera jeudi en Corée du Sud

Par ailleurs, le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé mardi que le porte-avions américain à propulsion nucléaire Ronald Reagan devrait arriver jeudi dans la ville sud-coréenne de Busan.

Selon le ministère, le porte-avions restera dans ce pays d'Asie de l'Est jusqu'au 16 octobre.

Le porte-avions a participé aux exercices conjoints de l'année dernière des États-Unis et de la Corée du Sud pour la première fois depuis 2017.

La Corée du Sud, les États-Unis et le Japon ont terminé mardi 10 octobre 2023 des exercices maritimes conjoints de deux jours dans les eaux proches de l'île sud-coréenne de Jeju-do.

Pyongyang considère les exercices militaires comme une répétition en vue d’une invasion.

Pyongyang affirme qu'il ne tolérera pas la poursuite des exercices menés par les États-Unis dans la région, soulignant qu'il continuera de répondre aux manœuvres militaires conjointes en organisant ses propres exercices ainsi qu'en développant et en testant toutes sortes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV