Max Civili
PressTV, Rome
En Italie, les remboursements des prêts hypothécaires à taux variable ont considérablement augmenté en raison de la politique de la Banque centrale européenne consistant à relever à plusieurs reprises les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation.
Les Italiens n’en peuvent plus. Après que la Banque centrale européenne (BCE) a relevé les taux d’intérêt pour la neuvième fois consécutive en juillet dans le but de réduire l’inflation, le coût des emprunts a atteint son plus haut niveau depuis 2000, lorsque l’euro n’était même pas en circulation.
De cette façon, les ménages et les entreprises sont confrontés à un double coup des flambées des prix. Cela se fait sentir à tous les niveaux. Le taux d’intérêt de la BCE se situe actuellement à 3,75 %.
Les paiements sur les prêts hypothécaires à taux variable ont augmenté de manière significative en moyenne entre 30 % à 40 % en raison de la politique de la BCE d’augmenter les taux d’intérêt. En Italie, un nombre croissant de ménages ont du mal à effectuer les remboursements hypothécaires.
Les banques ont vu leurs marges nettes d’intérêt augmenter en raison des hausses consécutives des taux de la BCE en début de semaine. Le gouvernement italien décide de ne pas retirer 40 % des bénéfices supplémentaires des banques de plusieurs milliards d’euros pour 2023. Ces bénéfices devraient être utilisés pour soutenir les titulaires d’hypothèques et réduire les impôts.
Un grand nombre de personnes en Italie sont déjà dans une situation désespérée. Un quart de la population italienne était menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2022 selon des données récentes de l’Institut national de statistique (ISTAT).
