En Afrique du Sud, la ministre des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a tenu un point presse, lundi 7 août, pour revenir sur la préparation du sommet des Brics – groupe de cinq pays qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – que le pays organise du 22 au 24 août à Johannesburg. Le président français, Emmanuel Macron, n’a pas été invité.
La France avait proposé elle-même une participation d’Emmanuel Macron au sommet des Brics en Afrique du Sud.
« C’est l’hôte qui détermine qui doit être invité », a souligné la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, précisant que la décision appartenait au président Cyril Ramaphosa.
Pour Jean-Maxime Corneille, juriste et analyste français en intelligence économique et auteur des articles sur les sujets stratégique, « la France est incapable de choisir ses alliés » et en réalité de suivre son ancienne expertise stratégique qui aurait dû la conduire à une alliance vers les BRCIS.
« La France se retrouve désormais broyée entre tous ses intérêts en même temps qu’humilié au milieu des BRICS qui le déclare inadmissible et malvenu, ce qui est absolument logique », a-t-il déploré.