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"Téhéran est prêt à régler les problèmes restants avec l’AIEA concernant deux sites nucléaires"

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Centrale nucléaire de Boushehr dans le sud de l'Iran. (Archives)

Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a déclaré que Téhéran avait fourni à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de nouvelles informations sur sa récente enquête sur ce que l’agence viennoise appelait « la présence inexpliquée de particules d’uranium à certains endroits en Iran ». L’Iran est prêt à régler ces problèmes avec l’AIEA, a-t-il fait savoir.

S’exprimant après une réunion du conseil des ministres, mercredi 26 juillet, Mohammad Eslami a déclaré que l’Iran avait envoyé des « réponses détaillées » à l’AIEA sur les deux sites qui ont fait l’objet d’une enquête de l’organisme dépendant de l’ONU.

« Concernant les deux sites, nous avons envoyé des preuves et des documents à l’AIEA. S’ils ne sont pas acceptés, nous clarifierons notre position en leur fournissant d’autres preuves et documents », a-t-il déclaré.

Eslami a déclaré que l’Iran et l’AIEA ont « une interaction continue et constante » conformément à une déclaration conjointe qu’ils ont publiée en mars 2023, elle-même basée sur le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et l’Accord de garanties de l’AIEA.

L’Iran et l’AIEA ont convenu en mars de prendre des mesures visant à faciliter une coopération renforcée et à accélérer le règlement des questions de garanties en suspens.

Les deux parties ont actuellement des divergences en raison des allégations de l’AIEA concernant des « traces d’uranium » trouvées sur des « sites nucléaires non déclarés » en Iran.

L’Iran a fermement rejeté les accusations concernant l’existence d’activités ou de matières nucléaires non déclarées, mais il s’est dit prêt à coopérer avec l’AIEA pour régler les différends.

Fin mai, l’AIEA a annoncé qu’elle avait décidé de clore le dossier sur les traces de ce qui serait du matériel nucléaire sur l’un des sites présumés « non déclaré » en Iran suite à l’avancement de la coopération entre Téhéran et l’AIEA.

L’AIEA a annoncé dans un rapport trimestriel confidentiel, le 31 mai, qu’elle avait décidé de clore l’enquête sur les traces d’uranium qui auraient été trouvées sur le site Marivan dans le département d’Abadeh (province du Fars) dans le sud du pays, après avoir reçu une « explication possible » de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.

« L’AIEA n’a pour le moment aucune question supplémentaire sur les particules d’uranium appauvri détectées à Marivan et l’affaire n’est plus en suspens à ce stade », a annoncé l’AIEA.

L’Iran affirme que son programme nucléaire est pacifique et que le différend avec l’Occident est enraciné dans l’opposition des puissances occidentales au développement scientifique de l’Iran.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV