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Les tarifs réglementés de l'électricité augmentent de 10% au 1er août, l'opposition dénonce

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En France, les tarifs réglementés de l'électricité augmentent de 10% dès le 1er août. (Illustration)

Le gouvernement a annoncé une nouvelle hausse de 10% des tarifs réglementés de l'électricité, déclenchant une volée de critiques dans les rangs de l'opposition et des associations de consommateurs.

Le tarif réglementé de l’électricité devrait une nouvelle fois augmenter au 1er août ; il s’agit d’une augmentation de 10%, après les 15% de hausse déjà imposés en février dernier.

Le 13 juillet, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, avait confirmé lors d'une interview sur RTL la décision du gouvernement de mettre un terme progressif du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie instauré pour lutter contre l'inflation, d'ici fin 2024.

Le ministre de l'Économie , Bruno LeMaire, a annoncé en avril que le bouclier tarifaire limitant les prix de l'électricité pour les particuliers serait maintenu jusqu'à début 2025. 

Cette hausse concernera avant tout l’ensemble des ménages français, mais aussi les petites entreprises (petits commerces, artisans), «raccordés à un compteur d'une puissance jusqu'à 36 kilovoltampères», ont précisé les cabinets des ministres.

Pour un consommateur moyen qui se chauffe à l'électricité, « avant la hausse [de 10%], la facture était de l'ordre de 1.640 euros par an. Après la hausse, elle sera à 1.800 euros », a calculé le gouvernement.

Selon les calculs de l'UFC-Que Choisir, la hausse sera « de près de 40 euros par mois en moyenne pour un ménage chauffé à l'électricité et de l'ordre de 80 euros par mois pour un ménage habitant dans une passoire thermique ».

« C'est une surprise complète », « un coup de poignard dans le dos dans le creux de l'été », a déclaré à l'AFP François Carlier, délégué général de l'association de consommateurs CLCV, reprochant à l’État de ne pas respecter son engagement de limiter la hausse à +15% en 2023.

Une critique également entendue dans l'opposition: « Ne jamais prendre au sérieux les engagements de ce gouvernement », a notamment déploré sur Twitter le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.

« C'est scandaleux, c'est honteux (...) C'est les ménages, les classes populaires et les classes moyennes qui vont payer », a pointé le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel, devant la presse.

« Rien dans nos coûts de production ne le justifie (la hausse) », a tancé en conférence de presse le chef de file des députés LR Olivier Marleix.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV