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Dakar condamne l'attitude biaisée de France 24 envers ses affaires intérieures

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Sénégal condamne la politique partiale de France 24 (Capture d'écran)

Le gouvernement sénégalais a condamné la chaîne de télévision France 24 d’un « traitement sans éthique, sans équilibre, tendancieux et subversif » de la situation politique prévalant dans le pays. Dans un communiqué publié le samedi 8 juillet, Dakar conseille à la chaîne française de revoir sa politique médiatique et de diffuser la vérité des actualités du Sénégal.

Le gouvernement sénégalais attaque la chaîne France 24 pour son traitement « tendancieux et subversif » dans le domaine de la communication de ses nouvelles politiques, a en effet annoncé un communiqué publié le 8 juillet par le ministère sénégalais de la communication.   

En particulier, cela concerne la couverture médiatique "insidieuse" des manifestations tenues début juin au pays, précise le document.

Le Sénégal est particulièrement en colère contre France 24 pour sa couverture injuste des affrontements entre la police et les partisans d’Ousmane Sonko, le plus farouche opposant du président Sall, ainsi que des violences urbaines qui ont suivi.

"Alors qu’un député de l’opposition, au cours d’une conférence de presse a publiquement injurié et diffamé des chefs d’État, puis présenté ses excuses, la chaîne France 24 justifie sa garde à vue par sa position sur le discours à la nation du Président de la République, ce qui est manifestement fallacieux », souligne le ministère en exemple.

Le Sénégal condamne « catégoriquement » cette politique médiatique de « France 24 » et rappelle que « les médias étrangers doivent se soumettre aux mêmes exigences légales que les médias nationaux, qui ne doivent en aucun cas transiger avec la vérité ».

Le 2 juin, des heurts ont éclaté dans des quartiers de Dakar et d'autres villes et universités du pays en réaction à la condamnation d’Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, ayant été reconnu coupable de « corruption de la jeunesse » le 1er juin. Cela a abouti à des vagues de violences et à des destructions massives dans les infrastructures du pays.

Acquitté du viol d’Adji Sarr qui avait porté plainte contre lui, Ousmane Sonko a été condamné ce jeudi 1er juin à deux ans de prison ferme et à 600 000 F CFA d’amende par la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Cette condamnation risque de le rendre inéligible pour le scrutin présidentiel de février 2024.

De son côté, le Président sortant, Macky Sall, a annoncé début juillet qu’il ne se portera pas candidat.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV