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Le négociateur en chef de l'Iran s'entretient avec ses homologues de la troïka européenne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Baqeri-Kani.

Le vice-ministre iranien des affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Baqeri-Kani, s’est entretenu avec ses homologues des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).

Baqeri-Kani qui est le négociateur en chef de l’Iran a déclaré mardi 13 juin dans un message sur son compte Twitter qu’il avait échangé des vues sur « une série de questions » avec ses homologues britanniques, français et allemands dans la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dhabi.

« Après des consultations diplomatiques avec des parties régionales et extrarégionales, nous avons rencontré nos homologues allemand, français et anglais à Abou Dhabi et discuté d’une série de questions et de préoccupations mutuelles », a écrit le haut diplomate dans un message en langue persane.

 

Plus tôt dans la journée, Baqeri-Kani avait annoncé dans un autre tweet qu’il s’était rendu aux Émirats arabes unis pour discuter de l’élargissement de la coopération bilatérale et de l’examen des questions régionales avec les responsables émiratis.

« Dans le cadre du renforcement de la politique de bon voisinage et conformément à la poursuite des consultations politiques avec les voisins, je me suis rendu aux Émirats arabes unis pour discuter de la promotion de la coopération bilatérale et passer en revue les questions régionales avec les responsables de ce pays », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il avait également eu des entretiens détaillés avec le ministre d’État des Émirats arabes unis, Khalifa Shahin al-Marar, il y a deux semaines à Téhéran.

S’exprimant lors d’une conférence de presse lundi 12 juin, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, avait quant à lui déclaré que Téhéran n’avait jamais abandonné les efforts diplomatiques pour obtenir la levée des cruelles sanctions imposées au pays après le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire.

« Le gouvernement iranien n’a jamais quitté la table des négociations et a montré sa volonté de mener des négociations sérieuses et substantielles afin de parvenir à une conclusion », a-t-il expliqué.

L’Iran a prouvé la nature pacifique de son programme nucléaire en signant avec les six grandes puissances mondiales, le PGAC communément appelé l’accord nucléaire iranien. Cependant, la sortie de Washington en mai 2018 et sa réimposition ultérieure de sanctions contre Téhéran ont laissé l’avenir de l’accord dans les limbes.

Les efforts diplomatiques multilatéraux pour relancer le PGAC sont au point mort depuis août dernier, l’Iran reprochant aux États-Unis de ne pas avoir garanti qu’il ne quitterait plus l’accord.

L’ancien président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord approuvé par l’ONU en mai 2018 et a imposé ce qu’il a appelé des sanctions de « pression maximale » contre l’Iran.

L’Iran a annoncé à plusieurs reprises que la relance du PGAC est possible au cas où les États-Unis et les signataires européens de l’accord auraient la volonté d’atteindre cet objectif, avertissant que cette opportunité ne durera pas éternellement.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV