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L’Iran dément toute négociation directe ou secrète avec les États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La table des négociations pour relancer l’accord nucléaire iranien au Palais Cobourg de Vienne, le 9 décembre 2021. ©AFP

Mohammad Marandi, conseiller de l’équipe de négociation iranienne, a rejeté les informations faisant état de pourparlers directs entre la République islamique d’Iran et les États-Unis, non sans confirmer des négociations bilatérales « indirectes » par l’intermédiaire d’Oman et des Nations unies.

Lors d’une interview télévisée le lundi 12 juin, M. Marandi a indiqué que les deux parties ne s'étaient pas retrouvés dans une même pièce [pour mener des négociations].

Les pourparlers entre Téhéran et Washington ont jusqu'à présent porté sur des questions relatives à l'échange de prisonniers et à la libération des avoirs iraniens qui ont été gelés et saisis par les États-Unis à la suite de la réimposition de leurs sanctions, a souligné M. Marandi.

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a confirmé l’échange de messages entre la République islamique d’Iran et les États-Unis via la médiation d’Oman dans le but de relancer les pourparlers sur la levée des sanctions.

Les efforts diplomatiques multilatéraux visant à relancer l'accord nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action conjoint (PGAC) sont restés dans l'impasse depuis août dernier, et l'Iran reproche aux États-Unis de ne pas avoir garanti qu'ils ne quitteraient pas à nouveau l'accord.

L’ancien président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord approuvé par l’ONU en mai 2018 et a imposé des sanctions à la République islamique d’Iran dans le cadre de sa campagne de « pression maximale ».

Les remarques du conseiller interviennent au lendemain de la déclaration de l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique, qui a déclaré ne voir aucun inconvénient à conclure un accord dans la mesure où l'infrastructure nucléaire de l'Iran reste intacte. En revanche, il a clairement fait comprendre que l'Iran ne fait pas confiance à un Occident, qui a « rompu ses promesses à plusieurs reprises » et qui est peu digne de confiance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV