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Risque de tension avec la Chine: Macron contre l'ouverture d'un bureau de l'OTAN au Japon

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Macron s’oppose aux plans de l’OTAN en Asie. ©News 24

Le président français, Emmanuel Macron, s’est opposé à une proposition de l’OTAN d’ouvrir un bureau à Tokyo, car il estime que l’alliance de sécurité transatlantique doit rester concentrée sur sa propre région de l’océan Atlantique Nord.

Le président Macron s’est opposé à la proposition de l’OTAN d’ouvrir un bureau à Tokyo, car il estime que l’alliance de sécurité transatlantique doit rester concentrée sur sa région de l’Atlantique Nord. La résistance française a compliqué des mois de débat au sein de l’OTAN pour établir la première base de l’alliance dans la région indo-pacifique, selon huit personnes proches de du président français.

Selon le Financial Times, Macron a déclaré, lors d’une conférence la semaine dernière, que l’OTAN ne devrait pas étendre sa portée au-delà de l’Atlantique Nord. « Si nous poussons l’OTAN à élargir son spectre et sa géographie, nous ferons une grosse erreur », a-t-il ajouté.

La résistance de Macron survient deux mois après avoir suggéré, lors d’un voyage en Chine, que l’Europe devrait prendre ses distances avec les tensions américano-chinoises à propos de Taïwan, ce qui a provoqué la colère des États-Unis et de leurs autres alliés.

La création du bureau de l’OTAN nécessiterait le soutien unanime du Conseil de l’Atlantique Nord, la plus haute instance de décision politique de l’OTAN, ce qui signifie que la France a le pouvoir d’arrêter le mouvement. L’OTAN a refusé de fournir des détails sur les négociations en cours.

Le gouvernement japonais n’a pas non plus fait de commentaires à ce sujet. Mais un responsable japonais a déclaré que Tokyo souhaitait renforcer les liens avec l’alliance militaire. La Maison-Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaire du Financial Times.

Le Japon et l’OTAN ont discuté de l’ouverture d’un bureau à Tokyo depuis la visite de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe au siège de l’OTAN en 2007. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, qui est devenu l’année dernière le premier dirigeant japonais à assister à un sommet de l’OTAN, se joindra au prochain sommet de l’OTAN en Lituanie en juillet.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV