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La famille de Mansoureh Sagvand: "elle est décédée d'une crise cardiaque"

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La photo d'archive montre une jeune Iranienne, nommée Mansoureh Sagvand, décédée des suites d'un arrêt cardiaque. ©Press TV

Une jeune fille, membre honoraire des forces de sécurité, dans le centre du pays, est décédée d'une crise cardiaque. Mais l'Occident tente de suggérer que cet événement est suspect. 

La mort de la jeune Iranienne Mansoureh Sagvand a été causée par un arrêt cardiaque, ont déclaré ses proches et un responsable judiciaire, rejetant les allégations hostiles formulées à l'encontre du pays par les médias étrangers.

Le juge en chef de la province d'Ilam, Omran Alimohammadi, a déclaré lundi 5 juin que Sagvand, une étudiante de 20 ans de la ville d'Abdanan, avait dit à son ami lors d'un appel téléphonique dimanche qu'elle ne se sentait pas bien.

Il a ajouté que l'amie de Sagvand s'est précipitée chez elle et l'a trouvée allongée sur le sol, après quoi elle a immédiatement appelé les services d'urgence.

Bien que la jeune femme ne montrât plus aucun signe vital, elle a été transférée à l'hôpital, où son décès a été constaté à la suite d'un arrêt cardiaque, a-t-il précisé.

Les médecins légistes avaient indiqué qu'aucune trace de coups n'avait été observée sur le corps de Sagvand, selon Alimohammadi.

La famille affirme que Mansoureh Sagvand est morte d'une crise cardiaque, démentissant ainsi les mensonges des médias anti-iraniens.

Lire aussi : L'Iranophobie continue d'affecter « de manière significative » les intérêts mutuels (Téhéran)

L'un des proches de Mme Sagvand a également confirmé qu'un arrêt cardiaque était à l'origine de son décès, affirmant que tous les commentaires faits par les médias étrangers n'étaient que des mensonges.

Certains médias anti-iraniens ont affirmé que Sagvand était un membre honoraire de la police de Khorramabad et qu'elle était morte de manière suspecte après avoir annoncé sa démission pour rejoindre les "manifestations" qui ont éclaté dans tout l'Iran l'année dernière.

Certains militants autoproclamés ont affirmé que les institutions gouvernementales du pays étaient responsables de sa mort en raison des menaces successives proférées à son encontre à la suite de sa démission.

Ce n'est pas la première fois que les médias anti-iraniens accusent les forces de sécurité iraniennes d'être responsables de la mort d'une personne, sans fournir la moindre preuve.

Quelques mois plus tôt, les médias, y compris la BBC Persian basée au Royaume-Uni et la VOA Farsi de Voice of America, avaient affirmé qu'une Iranienne de 23 ans avait été "tuée par deux balles réelles [tirées sur elle] par les forces de sécurité [iraniennes]".

L'agence de presse iranienne Mizan Online a rapporté que le tueur en fuite qui avait été identifié comme Nasim Sedghi avait été extradé vers le pays après avoir passé plusieurs mois en liberté à l'étranger.

Des émeutes ont éclaté en Iran en septembre de l'année dernière lorsque Mahsa Amini, 22 ans, est morte trois jours après s'être effondrée dans un poste de police. À l'époque, les mêmes médias hostiles ont attribué sa mort aux coups de la police, mais une enquête approfondie ultérieure a conclu qu'elle était décédée des suites d'une maladie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV