Par Mohsen Badakhsh
S'adressant à l’immense foule de personnes lors de l'impressionnante cérémonie marquant le 34e anniversaire du décès de l'imam Khomeiny, l'architecte de la Révolution islamique, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a abordé de nombreuses questions importantes et urgentes.
Du leadership inspirant dont a fait preuve l'imam Khomeiny au cours de sa vie face à la dictature locale et à l'impérialisme étranger, au rôle pervers que de nombreux pays occidentaux et leurs empires médiatiques ont joué lors des récentes émeutes, à l'importance de rester fort et vigilant face aux complots diaboliques des ennemis de l'Iran, le discours de l'Ayatollah Khamenei dimanche en était un pour les âges.
Le Leader a souligné que le seul « matériel » que possédait l'imam Khomeiny alors qu'il dirigeait le mouvement très populaire visant à la renaissance islamique était « le papier et les cassettes » - utilisés pour sensibiliser le public – sans manquer de préciser que la clé du succès du mouvement de l'imam était le « logiciel » de pure conviction et de confiance en Dieu et les promesses divines.
Des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées dans le majestueux mausolée du défunt fondateur de la République islamique pour lui rendre hommage et réaffirmer leur attachement à la Révolution et aux principes qui lui étaient chers.
L'Ayatollah Khamenei a souligné que cette foi et cette confiance inébranlables en Dieu doivent rester « vivantes » dans la nation, insistant sur le fait que la préservation et la protection de l'indépendance de l'Iran en dépendent.
Il a appelé les responsables et le peuple iraniens à renforcer leur foi et leur confiance en Dieu, notant que ces valeurs doivent être complétées par l'action et le travail acharné, plutôt que par la passivité.
Le Leader a également exhorté les gens à faire preuve d'une attitude positive et de confiance en soi dans tous les domaines de travail, conformément aux enseignements du défunt imam, qui croyait en l'action et à la positivité.
L'Ayatollah Khamenei a en outre souligné ce qu'il a décrit comme les trois choses les plus importantes et les plus uniques rendues possibles par l'imam Khomeiny - renverser une dictature brutale installée par les États-Unis et la remplacer par un système de gouvernance indépendant et centré sur le peuple en Iran, mettant fin à une période de passivisme à travers le monde musulman et favoriser l'éveil islamique et enfin, raviver le sens du spiritisme.
L'Ayatollah Khamenei faisait référence à la vague de résurgence islamique dans de nombreux pays musulmans, ainsi qu'à l'émergence de groupes de résistance qui ont contesté l'occupation de la Palestine par les forces sionistes.
En Amérique latine, la montée de la soi-disant « théologie de la libération » en tant que mouvement confessionnel pour lutter contre la répression massive des libertés par les dictateurs soutenus par les États-Unis dans la région doit également à l'imam Khomeiny et au mouvement révolutionnaire qu'il a dirigé, selon des experts.
« L'imam Khomeiny est vivant », a déclaré le Leader de la Révolution islamique dans son discours, provoquant des chants véhéments « Longue vie à la Révolution » dans la foule. « Il a un mot avec nous. Il nous parle. »
L'Ayatollah Khamenei a souligné qu'« il y a un long chemin devant nous et que l'amélioration de la situation de la nation iranienne dépendra du suivi » de la prescription proposée par l'imam visionnaire.
Il a noté, cependant, que de telles entreprises ont des adversaires et des ennemis à travers le monde qui sont déterminés à mener toutes sortes d'activités pour bloquer de nouveaux changements dans l'ordre mondial existant.
Le Leader a souligné que l'une des stratégies employées par l'ennemi consiste à répandre le pessimisme et le désespoir parmi la jeunesse iranienne en mettant en évidence les problèmes et en sapant les progrès de la nation.
Il a ensuite réitéré la nécessité de s'appuyer sur la foi et la confiance en Dieu pour surmonter les difficultés existantes qui surviennent couramment partout et peuvent être traitées et éventuellement surmontées.
Soulignant les récents complots soutenus par l'étranger pour attiser la guerre civile en Iran, l'Ayatollah Khamenei a déclaré que de nombreux groupes de réflexion, agences d'espionnage et médias occidentaux avaient contribué à l'hystérie, ajoutant que ces complots comprenaient le transport d'armes illégales à l'intérieur de l'Iran, la formation à la fabrication de bombes artisanales et l'appel à la partition du pays.
Il a ensuite critiqué certains dirigeants occidentaux qui ont joyeusement posé pour des photos avec des agitateurs iraniens basés à l'étranger et des cerveaux des émeutes, estimant que la République islamique « est finie ». « Ces imbéciles ont encore une fois commis des gaffes. Ils ont de nouveau échoué à connaître la nation iranienne », a déclaré le Leader de la Révolution islamique, dans une attaque voilée contre de hauts responsables américains et européens.
L'Ayatollah Khamenei a exhorté la nation iranienne à rester vigilante face aux futurs complots potentiels contre le pays par des ennemis et a spécifiquement souligné les prochaines élections législatives en Iran.
Bien que les élections soient encore dans neuf mois, l'ennemi a déjà commencé à « bombarder » le processus démocratique, a-t-il affirmé, exhortant les gens à être vigilants et à déjouer de tels complots.
Il a également salué la jeunesse iranienne pour sa participation active au travail bénévole et à d'autres formes de tâches scientifiques, éducatives, agricoles et militaires par le biais du Basij (Mobilisation populaire, ndlr) à travers le pays pour aider à résoudre les problèmes économiques et faire progresser les efforts scientifiques, manufacturiers et de gestion.
Le discours du Leader a été largement décrit comme une leçon de motivation dans l'histoire et la politique qui a de nouveau mis en évidence les normes élevées et la détermination du Leader de la Révolution islamique à se tenir debout contre les puissances hégémoniques mondiales et à défendre fermement les principes islamiques sacro-saints de justice et de liberté.
Mohsen Badakhsh est éducateur et journaliste indépendant.
