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Zoom Afrique du 13 mai 2023

Mali : les accusations contre l’armée ne mèneront à rien

Les titres de la rédaction :

  • Kenya : Equity Group annonce la construction de 300 cliniques privées, d’ici 2025 ;
  • Mali : la production céréalière pourrait grimper de 6 % à près de 11 millions de tonnes en 2023/2024 ;
  • La Tanzanie collabore avec les Pays-Bas pour stimuler ses expéditions de produits horticoles ;
  • Libye : nouvelle découverte pétrolière dans le bassin de Ghadamès

Les analyses de la rédaction :

Mali : les accusations contre l’armée ne mèneront à rien

Depuis plusieurs mois maintenant, les exactions de la France contre le Mali, et même contre plusieurs autres pays d’Afrique, sont mises au grand jour, et le rôle trouble de Paris ne trompe plus personne au Mali.

Ce nouveau rapport mettant en cause le rôle de l'armée dans des exactions présumées ne mène donc à rien et n'est qu'une énième tentative en vain de ternir l'image de l'armée.

RFI dit à ce sujet: « Au Mali, plus de 500 personnes ont été sommairement exécutées par l'armée et ses supplétifs à Moura, dans le centre du pays, en mars 2022. C'est ce qu'affirme un rapport publié ce 12 mai 2023 par le Bureau des droits de l'homme des Nations unies. Cette enquête était attendue depuis des mois. Ses auteurs, qui n'ont pas été autorisés par les autorités maliennes de transition à se rendre sur place, précisent qu'elle est basée sur des entretiens avec des victimes et des témoins, ainsi que sur des sources médico-légales ou encore de l’imagerie satellitaire. L'armée malienne avait mené dans cette localité une opération anti-terroriste et indiqué un bilan officiel de 203 morts, tous jihadistes. Un bilan battu en brèche par le rapport onusien. Selon celui-ci, plus de 500 personnes ont été “sommairement exécutées” par l'armée malienne et ses supplétifs “étrangers” selon le rapport onusien de 42 pages, qui rappelle la présence des mercenaires russes du Groupe Wagner au Mali ».

Ces accusations interviennent d'ailleurs dans un contexte où l'armée malienne avance à merveille et reprend un à un le contrôle des zones occupées.

Personne n'est surpris de voir les FAMa être accusées de la sorte depuis plusieurs mois maintenant, surtout depuis que le Mali a tourné dos à la France et est proche de la Russie et des pays du bloc de l’Est.

Jamais et au grand jamais, les FAMas n’utiliseront leurs armes contre leur peuple. On sait que ces organisations ne vont pas s’arrêter, elles sont au four et au moulin pour faire passer les soldats maliens comme des nazies, mais elles vont échouer, car le Mali est un pays multiséculaire et multiethnique de plusieurs centaines d’années d’existence.

Allégations sur l’envoi d’armes à la Russie : l’Afrique du Sud critique les USA pour manque de preuve 

Malgré la position neutre de l'Afrique du Sud sur la guerre en Ukraine, l'administration Biden espérait qu'elle pourrait encore servir de tampon essentiel contre l'élargissement des relations entre la Russie et les pays africains. Jeudi matin, l'ambassadeur américain en Afrique du Sud a accusé ce pays de fournir des armes à la Russie.

Alors que le gouvernement sud-africain a déclaré à plusieurs reprises qu'il était neutre par rapport à la guerre en Ukraine et qu'il souhaitait que le conflit soit résolu pacifiquement par la diplomatie, Reuben Brigety, l'ambassadeur des États-Unis en Afrique du Sud a accusé, jeudi 11 mai, le pays d'avoir fourni des armes et des munitions à la Russie pour s'en servir en Ukraine par l'intermédiaire d'un cargo qui aurait accosté sur une base navale près du Cap pendant trois jours en décembre dernier. 

En réaction à cette accusation américaine, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré qu'une enquête sur la visite d'un navire russe nommé Lady R à la principale base navale de son pays était déjà en cours avant que l'ambassadeur Reuben Brigety ne déclare publiquement, lors d'une conférence de presse à Pretoria, que la cargaison était constituée d'armes et de munitions.

Par ailleurs, le bureau du président Ramaphosa a qualifié de « décevant » que l'envoyé américain ait « adopté une posture publique contre-productive ».

« Les remarques de l'ambassadeur sapent l'esprit de coopération et de partenariat qui a caractérisé les récents engagements entre des responsables du gouvernement américain et une délégation officielle sud-africaine », a déclaré le porte-parole de Ramaphosa, Vincent Magwenya, dans un communiqué jeudi.

Il a ajouté que bien qu'aucune preuve n'ait été fournie pour étayer ces allégations par les États-Unis, « le gouvernement s'est engagé à instituer une enquête indépendante qui sera menée par un juge à la retraite ».

L'Afrique du Sud a accueilli le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, pour des entretiens en janvier.

Quelques semaines plus tard, l'Afrique du Sud a autorisé des navires de guerre des marines russe et chinoise à effectuer des exercices au large de sa côte est.

Accord entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide à Djeddah

C'est après six jours de négociations que l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (RSF) du général Mohamed Hamdane Daglo ont signé la « Déclaration de Djeddah pour la protection des civils au Soudan ». Cet accord appelle à la création de corridors permettant aux civils pris au piège de quitter les zones de combat tout en autorisant l'entrée de l'aide humanitaire.

Ainsi, les deux parties ont convenu de donner la priorité aux intérêts du peuple soudanais et de s'abstenir de toute attaque qui nuit aux civils.

« L'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide doivent prendre toutes les précautions pour éviter de blesser les civils et permettre à tous les civils soudanais de quitter les zones assiégées et hostiles », ajoute le communiqué. 

Des deux côtés, des engagements ont été pris pour ne pas endommager les biens publics ou privés au Soudan et pour soutenir le personnel médical et les civils.

Les deux parties sont également tenues de respecter les cessez-le-feu réguliers et nécessaires à l'action humanitaire au Soudan et de ne pas recruter d'enfants dans le conflit.

Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de facto du Soudan, et Mohammed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, chef des Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), ont envoyé samedi leurs représentants à Djeddah pour mener des pourparlers que Washington et Riyad ont qualifiés de « pourparlers préliminaires ».

L'armée soudanaise avait précédemment annoncé que sa délégation discuterait uniquement du cessez-le-feu et de la manière de le mettre en œuvre correctement afin de faciliter l'entrée de l'aide humanitaire au Soudan.

Pendant ce temps, les responsables soudanais et saoudiens n'ont fourni que peu d'informations sur le calendrier et la durée des pourparlers, rapporte l'AFP.

Ce conflit qui dure depuis 27 jours a fait des centaines de morts et de blessés et provoqué l'exode de centaines de milliers de personnes vers les pays voisins du Soudan. La communauté internationale a alerté sur une crise humanitaire catastrophique dans ce pays africain.

Après les conflits internes au Soudan, l'Arabie saoudite a joué le rôle principal dans l'évacuation des ressortissants étrangers du pays.

Les conflits armés au Soudan ont commencé dans la matinée du samedi 15 avril entre les forces armées et les FSR. Les médiations internationales pour y mettre fin et amener les parties belligérantes à la table des négociations n'ont pas été fructueuses jusqu'à présent. 

Malgré la mise en place de plusieurs cycles de cessez-le-feu au Soudan et la déclaration d'adhésion des parties, des conflits sporadiques se poursuivent.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV