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Empoisonnement d'écolières: le Leader appelle à punir les auteurs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei. ©khamenei.ir

Le Leader de la Révolution islamique a appelé les autorités du pays à poursuivre sérieusement l'affaire des empoisonnements dans les écoles et à en punir les auteurs.

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, a qualifié les récents empoisonnements dans les écoles iraniennes de "crime impardonnable et important", appelant les autorités à poursuivre sérieusement l'enquête sur cette affaire.

C'est un « crime contre les éléments les plus innocents de la société, c'est-à-dire les enfants, d'autant plus qu'elle a suscité une insécurité psychologique dans la société et l'inquiétude des familles », a-t-il estimé ce lundi 6 mars alors qu'il plantait des arbustes à l'occasion de la Journée nationale de l'arbre. 

« Si les auteurs de ce crime sont identifiés et condamnés, il n'y aura pas d'amnistie. Ils seront sévèrement punis afin que cela devienne un exemple pour les autres », a ponctué le Leader.

La veille, le président iranien Ebrahim Raïssi a lui aussi qualifié cet acte odieux de de "crime contre l'humanité", un nouveau complot de l'ennemi. 

« La nouvelle conspiration de l'ennemi destinée à semer le chaos, la peur dans le cœur des écolières et de leurs parents et manipuler l'opinion publique est un crime contre l'humanité », a déclaré le président dans son allocution lors d'une session du cabinet dimanche 5 mars.

Le président iranien a demandé aux responsables de l'enquête de communiquer leurs résultats, d'identifier et de condamner dans les plus brefs délais les auteurs de cette affaire afin de dissiper les inquiétudes. 

Depuis novembre 2022, des écolières iraniennes ont été empoisonnés dans les écoles dans différentes villes à travers le pays, à commencer dans la ville de Qom. 

Les jeunes filles empoisonnées souffrent de problèmes respiratoires, de nausées, de fatigue et de vertige. Certaines ont nécessité d'une hospitalisation. 

Les médias anti-iraniens ont aussitôt mené une nouvelle campagne de désinformation pour alimenter l'inquiétude dans la société, essayant de dépeindre la République islamique d'Iran comme peu sûre et hostile aux droits des femmes.

Vendredi 3 mars, le président Raïssi a annoncé qu'il avait demandé aux ministres du Renseignement et de l'Intérieur de suivre l’affaire des empoisonnements dans les écoles.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV