Conformément à l’article 123 de la Constitution iranienne, le président Ebrahim Raïssi a notifié, mardi 7 février, au ministère iranien des Affaires étrangères la mise en œuvre de la loi d’adhésion de la République islamique d’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai.
La loi sur l’adhésion du gouvernement de la République islamique d’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a été approuvée lors de la réunion publique du Parlement iranien le 24 janvier 2023 et a été approuvée par le Conseil des gardiens le 15 janvier 2023.
Téhéran a rejoint l’Organisation de coopération de Shanghai en 2005 en tant que membre observateur, puis a demandé l’adhésion à part entière en 2008. Pourtant il n’a pas réussi à rejoindre l’Organisation jusqu’en 2015 en raison des sanctions internationales existantes.
Lors du dernier cycle du sommet de l’OCS en août 2021, la demande d’adhésion permanente de l’Iran au bloc a été acceptée, et lors du nouveau cycle du sommet tenu à Samarkand, l’Iran a signé un mémorandum d’accès au statut de membre permanent de l’OCS.
L’OCS a été fondée par la Chine, la Russie, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan en 2001, et forme actuellement le plus grand marché régional au monde avec huit membres officiels et trois États observateurs.
Conformément à la politique du 13e gouvernement iranien de donner la priorité à l’expansion des relations avec les pays voisins et régionaux, l’adhésion de l’Iran à l’OCS confère à l’Iran de nombreuses capacités dans le domaine du développement des relations avec les pays membres.
Ayant disposé d’infrastructures et de réseaux de transports ferroviaires et routiers, d’aéroports et de ports, notamment le port de Chabahar, dans le sud-est de l’Iran, sur la côte de l’océan Indien l’Iran peut jouer un rôle économiquement influent au sein de l’OCS.
D’ailleurs, l’Iran, en tant que l’un des plus grands exportateurs dans le secteur de l’énergie, aura de bonnes opportunités de renforcer sa coopération avec des pays membres au bloc tels que la Chine et l’Inde, qui comptent parmi les plus grands importateurs d’énergie.
