Au sommaire :
1- Ukraine : la Russie vise la tête du serpent
La Russie a annoncé son intention d'utiliser tous les moyens disponibles pour affronter les États-Unis. En cas de menace de défaite stratégique, la Russie utilisera tous les moyens à sa disposition.
Dans le contexte des menaces des États-Unis d'infliger une défaite stratégique à la Russie, on savait déjà que la Russie serait prête à utiliser tous les moyens à sa disposition pour contrer Washington. Des informations à ce sujet ont été fournies par le chef adjoint du ministère russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov.
« Toute la situation sécuritaire, y compris le contrôle des armements, a été prise en otage par la volonté américaine d'infliger une défaite stratégique à la Russie. Nous nous y opposerons de la manière la plus résolue, en utilisant toutes les méthodes et moyens à notre disposition. », - a déclaré Sergey Ryabkov, chef adjoint du ministère russe des Affaires étrangères.
Ryabkov n'a pas expliqué quels moyens et méthodes spécifiques sont prévus, cependant, en cas de menace de défaite stratégique, la Russie sera évidemment prête à recourir à des armes stratégiques, ce qui dans ce contexte pourrait bien correspondre au concept d'utilisation de l’arme nucléaire.
Auparavant, il avait été signalé que les États-Unis seraient prêts à fournir à l'Ukraine des armes autant que le temps et la situation l'exigeaient, indiquant que Washington est prêt pour une escalade directe, malgré les avertissements de la Russie.
Source : Avia-pro
2- Ukraine : piratage du terminal Starlink par les Russes
L'armée russe a piraté avec succès le terminal Starlink et détruit le quartier général des forces armées ukrainiennes à Vugledar
Le quartier général de l'armée ukrainienne, situé sur le territoire de Vugledar, a été détruit par une frappe de haute précision utilisant des munitions de Krasnopol.
Il a été possible d'établir l'emplacement exact de la frappe grâce au piratage du réseau Internet par satellite Starlink avec l'établissement de l'emplacement exact du terminal, qui, finalement, se trouvait au quartier général des forces armées des troupes ukrainiennes, où des troupes ukrainiennes ont été identifiées à Vugledar.
Selon des informations officielles, le 26 janvier, les forces armées russes ont détruit le quartier général et le centre de communication des forces armées ukrainiennes à Ugledar en tirant un projectile de haute précision de type Krasnopol de calibre 152 mm.
Ils ont été installés dans un bâtiment de chaudière près de la caserne des pompiers à la périphérie nord de la ville. Il a été possible de les détecter grâce à l'antenne du terminal de communication Internet par satellite Starlink identifié par les équipements de guerre électronique Zhitel et Svet-KU.
La destruction du quartier général des Forces armées ukrainiennes, qui, en substance, est le point de contrôle des troupes ukrainiennes, a sérieusement ébranlé la position des troupes ukrainiennes dans la ville et dans la région dans son ensemble, puisque désormais le contrôle coordonné des unités des forces armées ukrainiennes et des mercenaires étrangers n'est plus possible.
3- Ukraine : premier « nein » de Scholz à l'impérialisme
Des avions de combat allemands pour l'Ukraine ? Pour Scholz, «la question ne se pose même pas »
L'Allemagne n'enverra pas d'avions de combat en Ukraine, a affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz, alors que Kiev réclame à l'Occident encore plus d'armement. Interrogé dans un entretien le 29 janvier avec le journal Tagesspiegel sur sa réaction à une demande de Kiev de recevoir des avions de combat, Olaf Scholz a botté en touche: « La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d'entrer dans une guerre d'enchères constante quand il s'agit de systèmes d’armes ».
« Si dès qu'une décision est prise, un nouveau débat débute en Allemagne » sur autre chose, « cela n'est pas sérieux et sape la confiance des citoyens dans les décisions du gouvernement », a-t-il ajouté. Zelensky réclame encore davantage à l'Occident
Après plusieurs semaines d'hésitation, Berlin a décidé le 25 janvier d'envoyer en Ukraine 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande et de permettre à d'autres pays européens de fournir des blindés similaires à Kiev.
L’ambassadeur de Russie en Allemagne fustige la livraison de chars à Kiev
La décision d'envoyer des chars allemands en Ukraine a été accompagnée par un choix similaire des Etats-Unis de fournir à l'armée ukrainienne des blindés Abrams de fabrication américaine. Tout en remerciant Berlin et Washington, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait aussitôt réclamé davantage, notamment des avions de combat et des missiles à longue portée. Dans son entretien, Olaf Scholz met à nouveau en garde contre le « risque d’escalade » avec Moscou.
« Il n'y a pas de guerre entre l'Otan et la Russie. Nous ne permettrons pas une telle escalade », assure-t-il. Selon lui, il est « nécessaire » de continuer à parler avec le président russe Vladimir Poutine. Leur dernier entretien remonte à début décembre. « Je vais à nouveau parler au téléphone avec Poutine », indique-t-il sans préciser d'échéance. « Mais bien sûr, il est également clair que tant que la Russie continuera à faire la guerre, la situation actuelle ne changera pas », a-t-il fait valoir.
Source : RT France
4- La guerre ukrainienne est aussi celle du titane
Ce métal vaut de l’or et pousse Washington à soutenir l’Ukraine. Le fait que l’Ukraine possède des gisements importants de minerai de titane est l’une des raisons par laquelle Washington continue de soutenir Kiev, affirme le Newsweek. Les États-Unis voudraient ainsi diminuer leur dépendance aux importations de ce métal largement utilisé dans l’industrie militaire et aérospatial.
Classé parmi les 35 produits minéraux vitaux pour l'économie et la sécurité nationale des États-Unis, le titane constitue l’un des enjeux majeurs du conflit en Ukraine, écrit le Newsweek.
"Si l'Ukraine gagne, les États-Unis et leurs alliés seront dans la meilleure position pour cultiver un nouveau conduit de titane. Mais si la Russie parvient à s'emparer des gisements et des usines du pays, Moscou renforcera son influence mondiale au niveau de cette ressource de plus en plus stratégique", explique le média.
Une "vulnérabilité clé"
En effet, une source au sein de l'industrie de la défense américaine a déclaré à Newsweek sous couvert d’anonymat que le titane "est une vulnérabilité clé" des États-Unis, car ceux-ci importent toujours plus de 90% de leur minerai de fer, et pas seulement des pays amis.
"Nous parlons de notre capacité à produire plus d'avions, nous parlons de notre capacité à produire des munitions. Tout cela repose sur le titane, et nous nous sommes permis de devenir dépendants de fournisseurs étrangers pour ces choses. La Russie était auparavant l'un de ces principaux fournisseurs", a souligné la source.
Un membre du personnel du Congrès a également pointé "des gisements très importants de minéraux de terres rares" que l’Ukraine possédait.
"Si nous jouons bien nos cartes, il [le titane] pourrait constituer une alternative très intéressante aux sources russes et chinoises, dont nous sommes actuellement les plus dépendants", a-t-il déclaré.
Le Newsweek cite, entre autres, un projet de loi sur les dépenses liées à la défense pour 2022 qui ordonnait au département d'État d'étudier "la possibilité de l'utilisation de sources de titane provenant d'Ukraine comme alternative potentielle aux ressources chinoises et russes".
Source : sputniknews.africa
5- Palestine libre : L'armée israélienne assassine des civils non armés
En réponse à l’opération Qods, qui a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les policiers israéliens, les mouvements de résistance palestiniens Hamas et Jihad islamique ont annoncé vendredi soir 27 janvier que cette opération vengeait le sang des martyrs de Jénine dans laquelle chaque jour l’armée sionistes tue des enfants et des résidents palestiniens.
Le porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanou, a déclaré que l’opération héroïque Qods était le prélude à la réponse aux crimes des sionistes, dont le dernier a été commis dans le camp de Jénine. Elle représente le consensus palestinien dans la résistance à l’occupation et la défense de la terre et des lieux saints. « Cette opération montre l’incapacité du régime d’occupation à affronter les forces de résistance », a-t-il ajouté.
Un autre porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a également déclaré que l’opération Qods avait été menée en représailles au crime des sionistes dans le camp de Jénine. D’autre part, le porte-parole du Jihad islamique Tariq Ezzeddin s’est félicité de cette opération héroïque. « L’ennemi ne comprend que le langage de la force », a-t-il indiqué.
Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a déclaré dans un communiqué : « Nous félicitons le peuple palestinien de l’opération Qods et confirmons que ce n’est que le coup d’envoi à une nouvelle phase de la résistance globale populaire. »
Les Palestiniens sont descendus dans la rue dans différentes villes, dont Qods, Jénine, Naplouse et la bande de Gaza pour exprimer leur joie après l’attaque du martyr palestinien. Vendredi soir, un Palestinien qui, selon la police du régime d’Israël, est l’un des résidents du camp de Shuafat situé à Qods-Est, s’en est pris aux sionistes dans le quartier d’al-Nabi Yaqoub situé à Qods-Nord. Au moins 7 d’entre eux ont été abattus et 10 autres blessés dont certains se trouvent dans un état critique.
Suite à la nouvelle opération martyre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exigé une réunion de sécurité avec les hauts responsables de la sécurité du régime. Le journal Yedioth Ahronoth a entre-temps rapporté que l’auteur de la récente opération anti-sioniste, tué par des soldats sionistes, était membre des Brigade des martyrs Al-Aqsa. Les Brigades des martyrs Al-Aqsa ont indiqué que tous les combattants du groupe de résistance étaient en état d’alerte dans toute la Palestine occupée.
L’opération de représailles palestinienne survient le lendemain du raid israélien mené dans le camp de réfugiés de Jénine qui a causé 11 morts en martyr palestiniens et 20 blessés. La situation dans les territoires occupés, en particulier en Cisjordanie, est critique, et les combattants palestiniens répondent aux innombrables crimes des sionistes par tous les moyens.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué publié : « l’Algérie condamne fermement le massacre sanglant commis par l’armée d’occupation sioniste, dans le camp de Jénine dans les territoires palestiniens occupés, qui a fait des dizaines de martyrs et de blessés » appelant la communauté internationale à intervenir d’urgence contre les responsables de ce crime odieux et de la série d’attaques répétées et odieuses contre le peuple palestinien. Le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré : « Cette escalade violente de l’occupation sioniste contre des civils palestiniens sans défense, confirme la nécessité de poursuivre d’urgence les efforts pour réunir les rangs palestiniens de façon efficacité pour assurer la protection du peuple palestinien et la consolidation de son droit à établir son État indépendant ».
par Faouzi Oki
