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E-Press du 24 janvier 2023

E-Press du 24 janvier 2023

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Au sommaire :

1- CGRI : Tu te mets le doigt dans l’œil, Europe !

Le parlement iranien envisage de classer les armées européennes dans sa liste d’organisations terroristes

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que le parlement iranien s’emploie pour classer les militaires des armées européennes dans les listes terroristes iraniennes, en réaction à l’adoption par le Parlement européen d’une résolution appelant à classer les Gardiens de la Révolution iraniens comme « organisation terroriste ».

« Les membres du Parlement ont décidé de chercher à inclure les militaires des armées européennes dans les listes du terrorisme », a tweeté M. Amir-Abdollahian, ajoutant que « la démarche du Parlement européen revenait à se tirer une balle dans le pied, et la réponse sera réciproque ».

Selon le ministre iranien, la réunion non publique du Parlement s’est tenue en présence du commandant des Gardiens de la Révolution, le général de division Hossein Salami.

Amir-Abdollahian a précisé que la décision du Parlement iranien d’inclure les militaires des armées européennes dans les listes du terrorisme imposerait de profonds changements en matière de sécurité dans la région où se trouvent les forces européennes.

Il a fait allusion à la possibilité que l’Iran suspende l’accord de non-prolifération nucléaire en réponse aux récentes positions européennes radicales contre son pays.

« Il y a un certain nombre de responsables européens qui n’ont aucune expérience diplomatique et dirigent l’appareil diplomatique de leur pays, et s’ils n’agissent pas rationnellement et ne rectifient pas leurs positions, tout est possible », a déclaré Amir-Abdollahian.

Pour sa part, le président du Parlement iranien a confirmé cette tendance : « Nous allons considérer les armées des pays européens comme des organisations terroristes », a affirmé ce dimanche Mohammad Baqer Qalibaf, selon les médias iraniens.

S’exprimant sur cette affaire, ce dimanche, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que « le complot désespéré contre le Corps des gardiens de la Révolution est condamné et se terminera par un échec comme ses prédécesseurs ».

Le samedi 21 janvier, les chefs des trois pouvoirs iraniens ont souligné que la récente décision du Parlement européen sur l’inclusion du CGRI dans la « liste terroriste » intervient dans le contexte de la « guerre hybride contre le peuple et le gouvernement iraniens ».

Le jeudi 19 janvier, le Parlement européen a approuvé un projet de résolution préparé par certains responsables européens, dont la ministre allemande des Affaires étrangères, appelant à l’inscription du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur la liste des « groupes terroristes » de l’Union européenne. Ladite résolution devrait être réexaminée au sein du Conseil de l’Europe et une décision devrait être prise à son sujet ultérieurement.

En réponse à cette tentative de l’UE, les députés du Parlement iranien avaient préparé la veille, mercredi soir, un plan stipulant de classer les forces armées des États membres de l’Union européenne comme des groupes terroristes par l’Iran.

En vertu de ce plan en cinq points, les agences de renseignement iraniennes ont été chargées de fournir la liste des commandants des forces des États membres de l’Union européenne pour lancer des poursuites judiciaires à leur encontre.

Le ministère des Affaires étrangères est également tenu d’utiliser ses capacités juridiques et politiques pour le retrait des forces militaires des États membres de l’UE de la région.

Source : Al Manar

2- Macron : éloquence au service de la démagogie

Retraites : en secret, Macron a convoqué dix éditorialistes pour leur dicter ses éléments de langage

Soucieux de « distiller la bonne parole », le chef de l’État a déjeuné en secret avec les dix éditorialistes « les plus influents de la presse parisienne » pour faire passer des éléments de langage sur la réforme des retraites, selon France 5.

Décryptant « l’art de la communication » politique, France 5 s’est laissé aller à la confidence sur la façon dont le chef de l’État distille plus ou moins discrètement ses recommandations aux médias concernant la façon d’aborder la très controversée réforme des retraites.

Dans l’émission C médiatique diffusée le 22 janvier, la journaliste Eve Roger explique comment Emmanuel Macron a repris la main avant les mouvements sociaux, alors qu’il avait dans un premier temps « déserté la scène médiatique » sur le sujet.

« Deux jours avant la journée d’action, la communication de l’Élysée organise une petite rencontre dont elle a le secret, c’est-à-dire un déjeuner avec le président et dix éditorialistes de la presse parisienne, convoqués à peine 24 heures avant », soutient la journaliste.

C’est Politico qui a le premier éventé cette réunion, le 18 janvier. Dans sa newsletter, le média a souligné que France Inter ou BFMTV avaient glissé un mot sur la lutte du chef de l’État contre « l’irresponsabilité », quand Le Figaro avait pris soin de rappeler que la réforme concernait « aussi ceux qui sont exclus » du marché du travail. « Une rencontre en toute discrétion », affirme encore Ève Roger, où auraient été présents, selon elle, les éditorialistes phares de BFMTV, du Monde, de France Télévision, de France Inter, du Figaro, des Échos ou encore de RTL.

« L’objectif de l’Élysée est qu’Emmanuel Macron distille la bonne parole, donne lui-même les éléments de langage aux dix journalistes les plus influents de la presse parisienne, afin que la parole présidentielle infuse dans l’opinion et pourquoi pas l’influence », poursuit-elle doctement.

« Mais il y a une condition de taille à ce déjeuner : les journalistes ne doivent pas dire qu’ils ont vu Emmanuel Macron, et donc ne peuvent pas le citer », explique la journaliste, provoquant les rires de ses confrères. Curieusement, personne de la rédaction de RT France n’avait été convié à ce déjeuner.

Source : RT France

3- Ukraine : Angela Merkel et François Hollande dans le box des accusés ?

La Russie réclame le jugement d’Angela Merkel et de François Hollande

Le président de la Douma d’État russe, Viacheslav Volodine, a demandé la tenue d’un tribunal militaire international comparable à celui de Nuremberg pour juger l’ancienne chancelière allemande Merkel et l’ancien président français François Hollande.

« Les aveux faits par le représentant du régime de Kyiv et les anciens dirigeants de l’Allemagne et de la France devraient être utilisés comme preuves devant un tribunal militaire international. Ces dirigeants ont comploté pour déclencher une guerre mondiale aux conséquences prévisibles. Et ils méritent d’être punis pour leurs crimes », a-t-il déclaré.

Angela Merkel avait assuré, lors d’un entretien à Die Zeit, avoir négocié et signé les Accords de Minsk non pas pour faire la paix en Ukraine, mais pour donner du temps à l’armée ukrainienne pour préparer la guerre actuelle. François Hollande lui avait donné raison dans un entretien à Kyiv Independent.

Le droit international considère les « crimes contre la paix » comme plus graves que les crimes contre l’humanité. Cependant, les Nations Unies n’ont jamais défini clairement ce qu’ils sont vraiment.

La non-application des Accords de Minsk a prolongé la guerre civile en Ukraine durant 8 ans faisant au moins 20 000 morts.

La Russie n’a pas envahi l’Ukraine, mais a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité ; résolution qui valide les Accords de Minsk.

Source : voltaire.net

4- L’Europe entière est un champs de bataille

La Fédération des scientifiques américains (FAS) confirme en janvier l’information donnée par Grandangolo en décembre 2022 sur la base d’un document de l’US Air Force : l’avion C-17A Globemaster a été autorisé à transporter en Italie et d’autres pays européens la bombe nucléaire américaine B61-12. Des fonctionnaires de l’Administration Biden ayant annoncé que l’envoi des B61-12 aurait été anticipé en décembre, nous estimons que les nouvelles bombes nucléaires US sont déjà en train d’arriver en Europe pour être déployées contre la Russie.

Les États-Unis et l’OTAN sont en train de déverser en Ukraine d’énormes quantités de munitions pour l’artillerie lourde fournie aux forces armées de Kiev. Les États-Unis -selon les données officielles- ont jusqu’à présent envoyé en Ukraine plus d’un million de munitions pour obusiers de 115 mm, plus des dizaines de milliers de missiles. Environ 300 000 projectiles proviennent de dépôts militaires américains en Israël. L’envoi d’armes est géré par un réseau international, dans lequel jour un rôle central (base américaine proche de Pise) Camp Derby, le plus grand arsenal américain hors du pays, lié au port de Livourne et à l’aéroport militaire de Pise. Grande-Bretagne, France, Pologne et Finlande sont en train de fournir des chars d’assaut à Kiev, et la Pologne acquiert aux États-Unis des chars Abrams dont une partie peut être destinée à l’Ukraine.

Dans le même temps, les États-Unis et l’OTAN potentialisent le déploiement de leurs forces en Europe, toujours plus adossées à la Russie. En Roumanie, l’OTAN a déployé des avions AWACS, dotés d’installations électroniques modernes, tenus constamment en vol près de l’espace aérien russe. En Roumanie toujours, le Pentagone a installé la 101e Division aéroportée, qui se trouve déployée en Europe pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale.

L’OTAN et l’UE instituent « une task force sur la résilience et les infrastructures critiques. L’OTAN – déclare le Conseil de l’Union européenne – reste le fondement de notre défense collective. Nous reconnaissons la valeur d’une Défense européenne plus forte qui contribue à la sécurité transatlantique et soit complémentaire et inter-opérationnelle avec l’OTAN. »

Source : Réseau international

5- Le pétrole russe n’est pas sanctionnable...

La Russie a trouvé une autre faille pour contourner les sanctions sur les fournitures de pétrole

• À Singapour, la demande de réservoirs de stockage de pétrole est en hausse. C’est une indication que le carburant russe est mélangé à d’autres carburants non sanctionnés, ce qui lui permet de contourner les restrictions et d’augmenter ses profits. Le mélange est ensuite réexporté dans le monde entier.

• Le vice-président de Miyabi Industries, une société de conseil basée à Singapour, estime que la vente génère jusqu’à 20 % de bénéfices pour les acteurs du marché.

• C’est la tendance depuis octobre 2022, selon Bloomberg, et en décembre, les terminaux de Singapour ont reçu un volume de pétrole et de fioul russes deux fois plus important que l’année précédente.

• L’utilisation de Singapour comme plaque tournante pour les ressources énergétiques russes a été rendue possible par les particularités des lois locales sur les sanctions.

• Bien que les autorités de Singapour aient interdit aux institutions financières de l’île de réaliser des transactions avec des entités juridiques russes, le gouvernement du pays n’a pas interdit les importations de ressources énergétiques russes.

Source : Bruno Bertez

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SOURCE: FRENCH PRESS TV