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Les alliés occidentaux de Kiev livreront des chars de combat lourds à l’Ukraine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char de combat britannique Challenger 2 lors d'un exercice militaire en Estonie (photo d'illustration)

Suite à la demande de Volodymyr Zelensky qui réclamant de nouvelles armes dont et surtout des chars lourds à ses alliés occidentaux, le Royaume-Uni a annoncé, samedi 14 janvier, qu’il livrerait 14 chars de combat lourds Challenger 2 et d’autres systèmes d’artilleries avancées à l’Ukraine, dans les semaines à venir. Une initiative jugée par le Kremlin "d'objectifs anti-russes" de l'OTAN.

À cet égard, Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe a déclaré dans son briefing téléphonique quotidien à la presse que les livraisons de nouvelles armes par les pays occidentaux tels que le Royaume-Uni et la Pologne ne changeront rien à la situation sur le champ de bataille. « Les nouveaux chars brûleront comme les autres », a-t-il juré.

Dans une autre partie de son discours, Dmitri Peskov a rejeté toute implication de la Russie dans l'attaque meurtrière contre un immeuble à Dnipro, à l'est de l'Ukraine, où un bombardement a tué au moins 35 personnes samedi. « Les forces armées russes ne bombardent pas les immeubles résidentiels, ni les infrastructures civiles, elles bombardent des cibles militaires », a-t-il indiqué, avant d'évoquer la piste d'un missile de défense antiaérienne ukrainienne, qui serait tombé sur le bâtiment.

Après l'annonce d'une livraison de véhicules blindés par la France, l’Allemagne et les États-Unis à l’Ukraine, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a fait part de l’intention du Royaume-Uni d’intensifier son soutien militaire à l’Ukraine, précisant qu'un soutien d'artillerie supplémentaire et des chars Challenger 2 doivent également être envoyés aux troupes ukrainiennes.

Le Premier ministre britannique a fait ces remarques lors d’une conversation téléphonique avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Dans ce droit fil, le porte-parole de Sunak a déclaré que le Premier ministre britannique et le président ukrainien ont salué d’autres engagements internationaux du même ordre, notamment l’offre de la Pologne de fournir une compagnie de chars Leopard, poursuivant qu’« ils sont convenus de la nécessité de tirer profit de ce moment pour une accélération du soutien militaire et diplomatique mondial à l'Ukraine ».

De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a remercié le Royaume-Uni pour avoir pris des décisions qui « non seulement nous renforceront sur le champ de bataille, mais enverront également le bon signal aux autres partenaires ».

Il est à noter que, le char de combat Challenger 2 était en service au sein de l'armée britannique depuis 1994. Il a été déployé en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et en Irak, selon l'armée britannique.

L'Ukraine dispose d'un temps limité pour se préparer à repousser une éventuelle attaque russe au printemps, ce qui a inquiété les responsables des pays occidentaux. Cette question a accéléré les efforts de ces derniers pour envoyer des armes avancées à l'Ukraine, qui refusait auparavant de peur de provoquer Moscou.

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Pour rappel, le 24 février 2022, le président russe, Vladimir Poutine, a lancé son « opération militaire spéciale » en Ukraine dans le but de « dénazifier » et « démilitariser » le pays, accusant Kiev de ne pas avoir mis en œuvre les termes d’un précédent accord de paix avec les régions séparatistes de Donetsk et Louhansk.

Alors que l'Ukraine demande des chars sophistiqués depuis le début de la guerre, la pression pour satisfaire ces demandes s'est accélérée cette semaine, d’autant plus que les gouvernements britannique et polonais ont publiquement appelé à un changement de position de l'alliance occidentale.

À cet égard, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a affirmé, dimanche 15 janvier, que l'Ukraine pouvait s'attendre à de nouvelles livraisons d'armement lourd de ses alliés occidentaux « dans un futur proche ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV