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La Russie accuse l'Ukraine de "terrorisme nucléaire" suite au bombardement de l'usine de Zaporijia

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La centrale nucléaire de Zaporijia. ©Energoatom

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré mardi que l’Ukraine continuait de bombarder la centrale nucléaire de Zaporijia, créant délibérément la menace d’une éventuelle catastrophe nucléaire.

Sergueï Choïgou a qualifié de terrorisme nucléaire les attaques de l’armée ukrainienne contre la centrale nucléaire de Zaporijia ajoutant que la DCA russe avait intercepté 33 missiles tirés par l’Ukraine sur Zaporijia au cours des deux dernières semaines.

Les forces armées russes protègent les installations vitales dans les territoires libérés et continuent de libérer le Donbass, a-t-il indiqué.

Choïgou a ajouté que les forces russes avaient pris le contrôle de sept villes à Donetsk et Louhansk et attaquaient les installations de commandement de l’armée ukrainienne avec des armes de précision.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a déclaré que Moscou chercherait à établir une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporijia avant la fin de cette année.

Concernant l’éventuelle riposte de la Russie à la mise en œuvre du plafonnement du prix du gaz et du pétrole russes par le G7, Ryabkov a déclaré qu’il ne pouvait pas révéler les détailles des actions de Moscou, mais qu’ils [les membres de G7] devraient être prêts à tout.

Bloomberg, citant des sources bien informées, a rapporté que la Russie envisageait de fixer un prix plancher pour ses ventes internationales de pétrole en réponse à l’action du G7.

Plus tôt mardi, le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, a déclaré qu’il était d’accord sur la nécessité de la paix, mais qu’il n’y avait aucune perspective de négociations tant que Moscou n’aurait pas atteint les objectifs de son « opération militaire spéciale » en Ukraine.

Lire aussi : La Russie n’accepte pas le plafonnement du prix de son pétrole imposé par l’Europe

Il a fait ces remarques quelques jours après que Biden a déclaré qu’il était prêt à parler avec Poutine s’il y avait un intérêt à mettre fin à la guerre contre l’Ukraine.

« Je suis prêt à parler avec M. Poutine si, en fait, il y a un intérêt à ce qu’il décide qu’il cherche un moyen de mettre fin à la guerre », a déclaré Biden le 1er novembre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV